Éric est un ancien élève du Collège Notre-Dame qui en est à sa troisième année d’études dans le programme de kinésiologie à la Laurentienne. Il est le seul joueur franco-ontarien qui a retrouvé sa place dans l’alignement des Voyageurs cette saison. Il est devenu le spécialiste en défense.
«Nous avons une équipe assez jeune [cette saison]. La ligue est très compétitive, donc on a encore du développement à faire. Par contre, on aimerait vraiment gagner quelques matchs contre des écoles comme Wilfrid Laurier, McMaster ou d’autres écoles avec des programmes jeunes comme le nôtre. [Le but, c]’est vraiment d’agrandir le programme de crosse et les équipes fortes comme Brock ou Western, qui sont assez cimentées dans la ligue, nous aident à le développer», reconnait M. Dumais.
Malgré quelques récentes défaites contre des formations un peu plus chevronnées, Éric et ses coéquipiers réussissent néanmoins à gagner de l’expérience précieuse sur le terrain.

Éric a été membre de plusieurs formations de crosse dans la ville du nickel au cours des 13 dernières années, dont les Rockhounds de Sudbury. Pourtant, le nombre de jeunes joueurs nord-ontariens qui maitrisent le deuxième sport officiel du Canada demeure tout de même modeste.
Passionné de son sport, Éric aimerait un jour tendre la main à la prochaine génération afin que de futurs joueurs puissent profiter et bénéficier d’un circuit régional de crosse.
«Lorsque j’étais plus jeune, la ligue de Sudbury n’était pas nécessairement meilleure, mais on avait plus de jeunes qui jouaient. Je trouve que c’était un peu plus compétitif, spécifiquement dans la division provinciale. J’ai donc pu développer mes compétences», indique-t-il.
«Je crois que, dans l’ensemble du Nord de l’Ontario, on pourrait peut-être avoir une équipe ou un système avec plusieurs équipes [de développement]. À Sudbury, pour la première fois en quelques années, l’équipe masculine de crosse de la Laurentienne a offert un camp de crosse pour tout le Nord de l’Ontario. On avait donc plusieurs participants de Sudbury et d’autres communautés assez francophones et un peu plus au Nord.»
Lorsqu’il aura terminé ses études à la Laurentienne, Éric envisage explorer ses options de jouer dans une ligue juniore dans le Sud de l’Ontario, devenir entraineur d’une équipe, peut-être poursuivre en tant qu’arbitre.