Le surintendant principal du quartier général de la région du nord-est de la Police provinciale de l’Ontario (PPO), Fernand Labelle, faisait partie de la quarantaine d’agents, de constables, d’inspecteurs et de chefs de police qui ont été décorés de l’Ordre du mérite des corps policiers le 31 octobre. Ce Franco-Ontarien a été reconnu par la gouverneure générale du Canada, Julie Payette, dans le cadre d’une cérémonie à Rideau Hall à Ottawa.
Sudburois d’origine et résident de Sturgeon Falls, M. Labelle œuvre au sein de la PPO depuis un peu plus de trois décennies et a travaillé dans plusieurs collectivités du Nord et de l’Est de la province, dont North Bay et Rockland. Il a toujours été au service des résidents qu’il dessert et il a été reconnu pour ses contributions qui vont au-delà de la protection de sa communauté.
«Je me suis senti très fier d’avoir reçu la médaille. C’est un honneur pour moi. De recevoir cette reconnaissance, ça me fait chaud au cœur, car ce n’est pas quelque chose qui est donné à tout le monde, ni à tous les policiers. Alors je me retrouve parmi un groupe très spécial», reconnait-il.
«Cette distinction représente une reconnaissance de mon travail que j’ai fait pendant 32 ans dans ma carrière pour avoir aidé le public, pour mes travaux dans la communauté et aussi pour ce que j’ai fait avec la Police provinciale de l’Ontario. J’avais toujours [l’objectif] de livrer un service pour le perfectionnement de nos communautés et des gens et aussi d’assurer que la PPO soit représentée comme organisme très professionnel.»

M. Labelle a toujours voulu faire une différence auprès de la communauté où il habitait et c’est ce qui l’a motivé à faire carrière comme policier. Par contre, son plus beau souvenir a été le jour où ses deux enfants ont suivi ses traces et se sont joints eux aussi à la profession.
«Mon fils est un constable depuis neuf ans alors que ma fille est une agente au centre d’urgence 9-1-1 avec la PPO. Lorsqu’ils se sont fait embaucher, c’était pour moi un moment très fier, parce qu’ils ont vu l’importance de ce métier. Ils partagent aussi mes sentiments d’être un policier ou un employé du service de police», poursuit-il.
Lorsque j’ai commencé comme jeune homme, c’était toujours pour aider le peuple. Dans ma vie, je me sentais toujours [interpelé] de donner la main à des personnes lorsqu’ils en avaient besoin.
«Après une dizaine d’années comme policier, je me suis rendu compte de l’importance du service au quotidien des personnes dans une communauté. Ce sont des gens qui représentent la balance de la loi et de la paix, car, sans policiers, les choses ne fonctionnent pas très bien. [C’est un métier] qui n’est pas juste là pour aider les personnes, mais qui a aussi un impact dans la communauté. Voilà l’importance de toujours avoir ces services dans l’avenir.»