Madeleine Paquette est depuis longtemps très impliquée au sein de sa communauté, surtout auprès des jeunes. Elle a offert entre autres 26 cours 4H, a été membre du comité des parents des cadets de l’air et coordonnatrice du centre culturel.
Il y a environ 20 ans, Mme Paquette a commencé à s’impliquer avec les personnes ayant un handicap afin de les aider à garder leur motricité par le tissage. «Ce fut merveilleux de les voir s’épanouir. Je limite le nombre à huit participants, car je travaille avec eux deux fois le matin et deux fois l’après-midi», explique-t-elle. Elle donne cette chance aussi bien aux personnes qui ont des handicaps physiques que mentaux.
Les tisserands sont très fiers de montrer leurs travaux. Ils partagent la salle avec des membres de la communauté au Centre de ressources pour la vie autonome et trouvent ainsi des acheteurs pour leurs chefs-d’œuvre, qui sont par ailleurs de très bonnes qualités. «Maintenant, ils prennent des commandes et ils sont très fiers de me dire le nombre de linges à vaisselle et de lavettes qu’ils ont vendues. Certains se rendent jusqu’à Montréal», indique Mme Paquette. Leur enthousiaste est beau à voir.
«Je dois tout coordonner pour éviter les déceptions. Au cours des années, j’ai travaillé avec 25 clients. Je leur explique que je les aime bien, mais que j’ai six petits-enfants qui veulent faire des choses avec leur grand-mère», dit-elle.
«Au cours des années, j’ai siégé sur différents comités culturels et toujours en français. Présentement, je suis la présidente du Centre de l’âge d’or et de la Coopérative des artisanes de l’Union culturelle ainsi que du conseil d’administration de la radio CKGN», indique Mme Paquette.
Mme Paquette est née à Mattice. Après son mariage, elle a vécu à Dubreuilville avant d’arriver à Kapuskasing en 1966. Elle était maman à la maison jusqu’à ce que ses trois garçons soient à l’école et faisait de la couture à partir de chez elle. «Je m’assure de me garder du temps pour faire du tissage, de la couture, aller camper, entretenir mes fleurs à la maison et à la roulotte.»