Élu lors de la 38e assemblée générale annuelle (AGA) de l’organisme francophone, Ryan Lidenbach, un avocat de 28 ans, sera le porte-parole du Centre francophone de Sault-Sainte-Marie (CFSSM) pour la prochaine année.
Lorsque M. Lidenbach s’est présenté à l’AGA du CFSSM, le mardi 15 septembre, il ne s’attendait pas à en ressortir président. «Ça a été une surprise, avoue-t-il. Il y avait plusieurs membres mieux connus dans la communauté.»
Les autres membres en nomination ayant refusé le poste, le jeune avocat natif de la région a été élu par acclamation. «Je comprends leur décision, sympathise-t-il. C’est un rôle qui demande beaucoup de temps. Nous sommes un petit centre avec une seule employée à temps partiel, donc bien du travail revient au conseil d’administration.»
Thomas Ferris, un francophone originaire de Brampton, a été élu à titre de vice-président. En plus de travailler pour le diocèse anglican, il est étudiant à temps plein en Études religieuses à l’Université Laurentienne.
Élu lors de la 38e assemblée générale annuelle (AGA) de l’organisme francophone, Ryan Lidenbach, un avocat de 28 ans, sera le porte-parole du Centre francophone de Sault-Sainte-Marie (CFSSM) pour la prochaine année.
Lorsque M. Lidenbach s’est présenté à l’AGA du CFSSM, le mardi 15 septembre, il ne s’attendait pas à en ressortir président. «Ça a été une surprise, avoue-t-il. Il y avait plusieurs membres mieux connus dans la communauté.»

Bien que né à Sault-Sainte-Marie, M. Lidenbach a grandi dans les environs de North Bay. Il a ensuite poursuivi ses études à Sudbury et à Ottawa. Ce n’est qu’il y a cinq ans qu’il est revenu dans sa ville d’origine, accompagné de son épouse.
«Je savais par le biais de l’histoire qu’il y avait une communauté francophone établie depuis longtemps à Sault-Sainte-Marie, raconte-t-il. Avant même d’arriver, je m’étais fait à l’idée que je voulais faire partie de cette communauté et l’appuyer.»
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La francophonie tient une place importante, assure-t-il, tant dans sa vie personnelle que dans ses engagements professionnels.
«J’essaie de mon mieux de pratiquer le droit en français. Je suis le seul avocat francophone au cabinet Allemano, Fitzgerald, Pascuzzi & Berlingieri. Des fois, il me faut sortir de Sault-Sainte-Marie pour trouver des clients francophones. Je travaille donc à Wawa, Dubreuilville et Chapleau. Ça me permet aussi de mieux desservir les francophones de ces régions», témoigne Ryan Lidenbach.
Une programmation pour tous les âges
Le nouveau président hérite aussi d’un nouveau plan stratégique, conçu par Pierre Bourbeau de la firme de consultation Discitus et ratifié officiellement lors de l’AGA.
De tous les éléments identifiés dans le rapport, le président entrant dit accorder une importance particulière à la question du recrutement de la relève.
«Il est inévitable que les gens de la génération vieillissante s’impliqueront de moins en moins dans les années à venir, note-t-il. De là l’importance d’aller chercher la génération de la relève.»
«Notre programmation vise vraiment trois catégories de gens : les enfants et adolescents, les adultes et la communauté vieillissante. Le but est de rassembler tous les membres de la communauté», ajoute M. Lidenbach.
La programmation propose entre autres des activités mensuelles pour les plus jeunes lors du Coin des petits, des soirées de jeux vidéos visant d’abord les adolescents, des soirées de bière en français pour les adultes et des soirées d’artisanat.
«Les soirées de bière sont une nouveauté, explique M. Lidenbach. L’idée est simplement de se rencontrer dans un bar de la région pour prendre un verre. C’est pour pouvoir tisser des liens entre francophones.»
Le plus grand évènement de l’année sera encore une fois la célébration de la Saint-Jean, qui prévoit une journée complète d’activités familiales ainsi qu’un barbecue. «C’est un évènement qui a beaucoup de succès chaque année. Il va chercher tous les groupes d’âge.»
Le président entrant note cependant que bien des activités sont présentement en suspens afin de respecter les normes de distanciation physique.