Malgré la décision du Sénat de l’Université Laurentienne la semaine dernière, les inscriptions suspendus dans 17 programmes ne reprendront pas dans les plus brefs délais, comme le souhaite l’Association des professeures et professeurs de l’Université Laurentienne (APPUL). Un sous-comité du Sénat a choisi une autre avenue.
En fin de journée mardi et par voie de communiqué, la Laurentienne a annoncé que le sous-comité a choisi de maintenir la suspension des inscriptions pendant l’examen des 17 programmes touchés, dont 9 francophones.
«Après délibérations, le sous-comité a approuvé une proposition voulant que la vice-rectrice aux études envoie un message au nom du sous-comité aux unités où il y a des modifications majeures en jeu, demandant que l’unité et le ou les doyens fournissent des informations ou un contexte additionnel sur la façon d’assurer la qualité du programme conformément à notre Processus d’assurance de la qualité de l’Université Laurentienne (PAQUL). Le sous-comité sur la planification universitaire a décidé que les suspensions de programmes demeureraient en vigueur jusqu’à ce qu’il ait eu l’occasion d’examiner les réponses», peut-on lire.
Il n’y a pas d’échéancier formel au processus, a appris Le Voyageur. Chaque cas est différent et il serait possible de voir une décision du Sénat en novembre pour certains programmes, d’autres pourraient prendre plus de temps. L’objectif du sous-comité est d’entamer une réflexion et de rester en contact avec les départements touchés. Une fois qu’il y aura assez d’information de recueillie pour rendre le programme plus attrayant, une recommandation sera formulée au Sénat.
L’APPUL n’apprécie la nouvelle initiative et compte continuer à demander le respect de la Loi constituante de l’Université Laurentienne. «Un sous-comité n’a aucune autorité pour prendre une décision opposée à une résolution adoptée au sénat. Il s’agit donc ici d’une action aussi illégale que l’annonce originale faite le 30 juillet dernier. Il est déplorable de voir que des centaines d’étudiants et de parents ne savent plus quoi penser», répond le trésorier de l’APPUL.