À la mise à jour matinale du 3 novembre, le nombre de personnes qui ont reçu un diagnostic positif de la COVID-19 en Ontario depuis le début des tests était à 78 705 (+1050). Le total incluait 67 244 (+837) guérisons et 3166 décès (+14). Il y a 357 personnes hospitalisées, dont 72 aux soins intensifs. L’Ontario a effectué 25 279 tests hier.
- Santé publique Sudbury et districts : 127 cas (123 résolus, incluant 2 décès). Dernier cas : 1er novembre.
- Bureau de santé Porcupine : 99 cas (82 guérisons, 9 décès). Dernier cas : 1er novembre.
- Bureau de santé du district de North Bay-Parry Sound : 47 cas (46 résolus, 1 décès). Dernier cas : 21 octobre.
- Service de santé du Timiskaming : 17 cas (17 résolus, 0 décès). Dernier cas : 5 octobre.
- Santé publique Algoma : +2, 46 (43 résolus, 0 décès). L’un des cas à voyagé à l’extérieur du pays, l’autre a été en contact avec une personne infectée.
L’Ontario instaure un nouveau code de couleurs
Dans un effort de rendre plus simple la compréhension du public face à l’imposition des restrictions liées à la COVID-19, l’Ontario propose un nouveau code de couleurs, chacune liée à un mot qui indique le niveau de classification pour chaque région sanitaire.
Dans les niveaux vert, jaune et orange, les restaurants, les bars, les gyms, les salles de conditionnement physique, les cinémas et les casinos, entre autres, peuvent ouvrir leurs salles intérieures, selon certaines conditions.
Chaque fois qu’une région passe à un prochain niveau, les restrictions sanitaires deviennent plus sévères. La limite du nombre de personnes pouvant être accueillies à l’intérieur diminue, de même que le nombre d’heures où les établissements peuvent vendre et servir de l’alcool.
Le volume de la musique doit être limité au niveau de celui d’une conversation normale dans tous les établissements.
Le port du couvre-visage est obligatoire dans les espaces publics intérieurs, sauf pour boire ou pour manger.
Le niveau vert : «prévenir»
Dans le niveau vert, moins de dix personnes par tranche de 100 000 habitants sont atteintes de la COVID-19. La capacité des hôpitaux et des unités de soins intensifs est «adéquate» et le suivi des cas et des contacts dans un délai de 24 heures est aussi considéré comme «adéquat».
La santé publique de l’Ontario recommande actuellement que la plupart des régions rurales et éloignées, où la transmission est moindre que dans les grands centres urbains, se situent dans cette classification.
L’objectif est que chaque région sanitaire se trouve à ce niveau, où les mesures sont «normalisées».
Le niveau jaune : «protéger»
Dans une région qui est passée à la classification jaune, on y observe un taux d’incidence hebdomadaire entre 10 à 39 cas de coronavirus par tranche de 100 000 habitants. Des éclosions répétées y sont observées dans plusieurs secteurs ou établissements, ou on y remarque une augmentation du nombre de grosses éclosions.
Au niveau jaune, la transmission communautaire est stable ou en augmentation.
Comme dans le niveau vert, la capacité des hôpitaux et des soins intensifs est adéquate, de même que le suivi des cas et des contacts dans un délai de 24 heures.
Dans ce niveau, les mesures sont renforcées.
Il s’agit de la classification proposée en fonction des données pour la semaine du 26 octobre pour les régions de Hamilton, de Durham et de Halton, par exemple.
Le niveau orange : «restreindre»
Le niveau orange, accolé au mot «restreindre», de 40 à 99 habitants sur 100 000 sont atteints du coronavirus.
Notons que présentement, l’Ontario compte une moyenne de 56 cas positifs par 100 000 habitants.
Les éclosions répétées y surviennent dans plusieurs établissements et on y observe une augmentation du nombre de «grosses éclosions».
Comme au niveau précédent, le niveau de transmission communautaire et de cas non reliés est stable ou en augmentation.
La capacité des hôpitaux et des unités des soins intensifs est «adéquate ou l’occupation est en hausse».
Le traçage des cas et des contacts est «adéquat ou à risque de devenir insuffisant».
C’est dans ce niveau où les mesures sont «intermédiaires» que se situent Ottawa, Peel, Toronto et York.
La santé publique propose par ailleurs d’inclure la région sanitaire de l’Est de l’Ontario, après les demandes répétées du médecin hygiéniste en chef du Bureau de santé de l’Est de l’Ontario, le Dr Paul Roumeliotis.
Le niveau rouge : «contrôler»
Dans le niveau rouge, qui sera identifié par le mot «contrôler», le taux d’incidence hebdomadaire dépasse les 100 cas par 100 000 habitants.
Dans cette classification, les éclosions répétées augmentent, tout comme le niveau de transmission communautaire.
Dans le niveau visant à «contrôler», les hôpitaux et les unités de soins intensifs risquent de voir leur capacité dépassée. Les bureaux de santé publique risquent aussi de ne plus être en mesure de tracer et de contrôler les infections au coronavirus.
Au niveau rouge, la plupart des salles intérieures doivent fermer, sauf les gyms et les salles de conditionnement physique, qui peuvent continuer d’offrir des cours et à ouvrir leurs zones avec des poids ou des appareils d’exercice.
À ce niveau, les restaurants peuvent accueillir un maximum de dix personnes à l’intérieur.
Aucune région en Ontario n’est actuellement visée par le niveau rouge.
Le niveau gris : «confinement»
Il existe aussi le niveau gris, celui du confinement, où les mesures maximales sont imposées, comme au début de la crise sanitaire. Dans ce niveau, les tendances continuent à empirer après le déploiement des mesures du niveau rouge «contrôler».
Rappelons que les médecins hygiénistes en chef des bureaux de santé publique régionaux ont le pouvoir de modifier les mesures imposées par la province, soit en les rendant plus restrictives, ou vice versa.