À la mise à jour matinale du 27 novembre, le nombre de personnes qui ont reçu un diagnostic positif de la COVID-19 en Ontario depuis le début des tests était à 111 216 (+1855, nouveau record). Le total incluait 94 366 (+1451) guérisons et 3595 décès (+20). Il y a 541 (-15) personnes hospitalisées, dont 151 aux soins intensifs.
- Santé publique Sudbury et districts : 228 cas (215 résolus, incluant 2 décès). Dernier cas : 25 novembre.
- Bureau de santé Porcupine : 106 cas (94 guérisons, 9 décès). Dernier cas : 20 novembre.
- Bureau de santé du district de North Bay-Parry Sound : +2, 76 cas (62 résolus, 1 décès).
- Service de santé du Timiskaming : 18 cas (18 résolus, 0 décès). Dernier cas : 15 novembre. L’éclosion serait terminée à la mine Young-Davison de Mattachewan. Il ne semble plus y avoir de cas actif dans la région non plus.
- Santé publique Algoma : 60 (57 résolus, 0 décès). Dernier cas : 25 novembre.
COVID : identifier les lieux à haut risque
Agence Science-Presse (www.sciencepresse.qc.ca)
Ouvrira, ouvrira pas pour Noël? Alors que New York ferme ses écoles et que l’Ontario recommande de ne pas se réunir pour Noël, les yeux se tournent vers une étude qui, sur la base des déplacements de 98 millions de personnes, conclut qu’au printemps dernier, hôtels, salles de sport et surtout restaurants, ont été à l’origine de la grande majorité des contaminations.
Rien que dans la région de Chicago, les restaurants, à eux seuls, étaient quatre fois plus «à risque» que le groupe des gyms. «Une minorité de points d’intérêt ont produit la majorité des infections», lit-on dans l’étude, parue dans Nature le 10 novembre. Elle s’appuie sur les données de déplacement des téléphones cellulaires et porte sur 10 des plus grandes villes des États-Unis, entre les mois de mars et de mai.
L’étude a donc ses limites : les données de déplacement disent combien de gens sont dans combien d’endroits, mais chaque utilisateur d’un téléphone ne peut pas être identifié à un cas de COVID. Les conclusions des chercheurs prennent donc la forme d’un modèle épidémiologique : prédire, à partir de ces données de déplacement, où seraient les foyers d’éclosion du virus, et vérifier ensuite si ces prédictions collent à ce qu’a été la réalité au printemps.
Qui plus est, la conclusion générale est en phase avec ce que les responsables de la santé publique à travers le monde disent depuis des mois : on court pas mal plus de risques d’enlever son masque dans un restaurant que dans un supermarché et un bar n’est pas un endroit particulièrement propice à la distanciation sociale.
Ces données, bien qu’elles remontent au printemps, apportent de l’eau au moulin de ceux qui, en prévision des Fêtes de fin d’année, débattent pour fermer les restaurants — ou pour retarder leur ouverture. L’étude suggère aussi que le simple fait de réduire le taux d’occupation de ces locaux pourrait réduire de façon significative le taux d’infection.
La différence de revenus semble aussi faire une différence : dans 8 des 10 villes, le taux de transmission du virus était deux fois plus élevé dans les quartiers les plus pauvres. Une des raisons pourrait n’avoir rien à voir avec les restaurants : les résidents de ces quartiers sont plus nombreux à devoir travailler à l’extérieur plutôt qu’en télétravail à la maison.