«Je pense que les membres du Club Amical seront émerveillés par leur club rafraichi et à la mode. On leur réserve une belle surprise», lance la présidente, Céline Paulin. Depuis le début de la pandémie, des bénévoles rénovent les locaux du club d’âge d’or du Nouveau Sudbury. On prévoit aussi des changements dans la programmation.
Les travaux ont été effectués en respectant les règles de santé publique. Souvent, il y avait une seule personne par salle pour nettoyer, construire ou peinturer. L’objectif était de créer des locaux plus modernes, plus chaleureux et où les membres allaient se sentir bien.
«Quand on va rouvrir, les gens vont être en choc, un bon choc. Ils vont dire : “On s’est trompé de club!”», blague la présidente.
Les membres ont justement hâte de revenir. Ceux qui ont reçu leur première dose de vaccin appellent pour savoir s’ils peuvent retourner au Club. Mais non, il faudra au moins attendre que tous les membres aient eu leur deuxième dose du vaccin. Pour cette raison, la présidente ne peut pas encore fournir de date exacte.
Pour préciser l’importance de la deuxième dose, elle explique qu’il y a une différence entre un club géré par des bénévoles et une entreprise qui peut rouvrir quand les nouveaux cas de COVID-19 sont plus bas. «Eux autres, ils ont des gens payés pour nettoyer. Nous, on opère avec des bénévoles. Tu ne peux pas demander toujours aux mêmes bénévoles de 80 ans de nettoyer.»
Nouvelles activités
Céline Paulin a aussi commencé à repenser la programmation et elle a l’intention d’offrir de nouvelles activités, surtout pour la socialisation. Elle veut ajouter des cafés-rencontres qui pourraient bien remplacer les rencontres aux Tim Horton’s. Surtout pour ajouter plus d’occasions de socialiser, «parce que ça va être de plus en plus important».
Elle rappelle que le simple fait de discuter avec d’autres gens a des effets bénéfiques sur la santé. Elle se souvient de membres qui lui ont simplement dit : «sais-tu quoi, mon mari est moins malade qu’il était», après qu’ils aient commencé à fréquenter le club.
«Avec la pandémie, on a réalisé l’importance du social», ajoute Céline Paulin. Pendant le confinement, les membres ont dû se contenter du téléphone pour socialiser, mais comme le dit Mme Paulin, «ce n’est pas assez».
Elle veut aussi ajouter des ateliers de bienêtre pour les hommes et pour les femmes. «J’ai compris qu’au niveau des hommes, si tu as un groupe de femmes, les hommes ne parleront pas autant de leurs sentiments», explique Mme Paulin. C’est une des raisons pour lesquelles elle veut créer des groupes différents pour certaines discussions.
Avec la bibliothèque, des cours d’utilisation d’ordinateurs et de tablettes numériques entre autres, elle espère augmenter l’autonomie des membres.