La nageuse de haut niveau, Nina Kucheran, espère représenter le Canada aux Jeux olympiques de Tokyo cet été. Étudiante au programme de physiologie de l’exercice à l’Université Florida State aux États-Unis, elle est revenue dans son pays pour s’entrainer avec les autres espoirs de l’équipe canadienne et, en même temps, faire ses études à distance en période de pandémie.
La situation entourant la restructuration de l’Université Laurentienne et la fermeture inattendue de la piscine des Voyageurs semble toutefois compliquer son régime d’entrainement. L’athlète franco-ontarienne a dû se déplacer dans la ville reine pour continuer à faire de la natation.
«Je suis resté à Sudbury pour le premier semestre de mon entrainement — de septembre à décembre — dans l’espoir de pouvoir m’entrainer avec mon entraineur de club, Dean Henze. Cependant, la piscine Laurentienne est restée fermée et les sessions dans les piscines de ville étaient limitées», explique-t-elle.

«J’ai donc décidé de faire le changement de déménager à Toronto pour profiter d’un meilleur endroit et d’une meilleure situation d’entrainement. J’ai aussi décidé de ne pas retourner à l’école en Floride et j’ai fait mes études en ligne pour m’entrainer pour cette compétition.»
La diplômée du Collège Notre-Dame s’entraine dans une piscine du centre sportif des Jeux PanAm de Toronto trois heures par jour, six fois par semaine. Elle profite également de trois sessions d’haltérophilie, d’une durée d’une heure chaque, pendant cette même période de temps.
En juin, elle compte participer aux essais de l’équipe canadienne dans les épreuves de 100 mètres et de 200 mètres de la brasse.