Assis Devant est un balado francophone dirigé par Éric Barrette et son équipe. L’émission sociohistorique a comme objectif de raconter «des histoires fascinantes et peu connues» du Canada avec une emphase sur l’histoire ontarienne. Leur plus récent épisode concerne d’ailleurs un homme d’affaires né à Chelmsford.
«On a pensé qu’il y avait un manque de ressources francophones de ce genre», explique Éric Barrette. Le passionné d’histoire originaire de l’Est ontarien a décidé de créer un balado. Chaque épisode est diffusé sur les plateformes numériques, comme Spotify, YouTube et iTunes. «On essaie de faire des épisodes qui peuvent intéresser les gens de tout le pays», souligne-t-il. Le premier épisode a été lancé le 5 mars.
L’équipe de quatre d’Assis Devant utilise des photographies capturées professionnellement comme point de départ et pour donner un aspect visuel aux contes historiques. L’auditeur est invité à visiter les pages Facebook, YouTube ou Instagram pour voir les photos qui accompagnent l’émission audio.
Il y a déjà quatre épisodes disponibles qui durent entre 17 et 25 minutes. La première, L’Affaire Gouzenko, s’intéresse à un évènement à Ottawa qui, au dire de certains historiens, aurait déclenché la guerre froide en 1945.
La deuxième, L’Ordre de Jacques-Cartier – une société secrète au service des Canadiens français, présente ce que l’on sait de l’histoire et des traces de la société secrète qui tirait les ficelles du Canada français pendant une grande partie du 20e siècle.
La troisième, Caledonia Springs – L’époque dorée des sources thermales parle d’un village fantôme à l’Est ontarien qui a été la plus importante station thermale au Canada. «C’est une histoire oubliée, vraiment de l’Est ontarien», souligne M. Barrette.
La quatrième, Robert Campeau – la déchéance d’un géant de Wall Street, présente de la montée et de la chute d’un entrepreneur en construction originaire de Chelmsford. «Il est responsable de la construction d’environ 25 000 maisons à Ottawa. Il est devenu quelqu’un d’assez important à Wall Street et, finalement, il a tout perdu au début des années 1990 d’une manière assez spectaculaire», raconte-t-il.
