le Dimanche 2 avril 2023
le Mercredi 23 juin 2021 20:04 Économie et finances

Métier : vendeuse de bonheurs glacés

Julia Lemire dit ne pas avoir trop de difficulté à se promener avec sa bicyclette-glacière, mais évite les pentes trop abruptes. — Photo : Courtoisie
Julia Lemire dit ne pas avoir trop de difficulté à se promener avec sa bicyclette-glacière, mais évite les pentes trop abruptes.
Photo : Courtoisie

Julia Lemire a créé son propre emploi d’été; un emploi qui rend ses clients aussi heureux qu’elle : vendeuse itinérante de délices glacés. La diplômée de l’École secondaire catholique Thériault voulait être sa propre patronne et a eu l’opportunité d’offrir un service qui n’existait plus à Timmins.

«Mon père m’a toujours encouragé à commencer une entreprise, raconte-t-elle. Une journée, on regardait sur Kijiji et on a trouvé la bicyclette. Il m’a dit que quand il était jeune, tout le monde était excité de voir ce genre de bicyclette. J’ai trouvé ça excellent.»

Ils ont donc décidé d’acheter le vélo-glacière et d’aller le chercher à Toronto. Julia Lemire a commencé à se promener et à vendre les collations rafraichissantes il y a environ un mois. Elle dit varier son menu d’une semaine à l’autre avec des cornets de crème glacée et diverses barres glacées.

L’un des avantages d’être sa propre patronne, c’est qu’elle choisit son horaire. En fait, elle suit surtout la météo. Elle a travaillé presque tous les jours depuis le début, dit-elle. Elle va pour l’instant plus souvent dans le secteur Melrose, «mais je vais essayer d’aller partout».

L’entreprise va bien et son apparition fait la joie des petits et des grands. «[Les enfants] sont excités. Ils connaissent déjà les cloches, ils savent ce que ça veut dire et ils courent dans la maison demander pour de l’argent», raconte l’entrepreneure. 

Elle a cependant remarqué que les adultes sont tout autant sinon plus heureux de voir sa bicyclette. «Ils se rappellent de ça quand ils étaient jeunes et sont excités de montrer ça à leur enfants.»

Julia Lemire croit avoir trouvé son emploi d’été pour les prochaines années. Elle a terminé son secondaire en 2020, mais ne voulait pas commencer ses études universitaires à distance. Elle a donc attendu un an pour s’inscrire en Génie civil à l’Université d’Ottawa. 

Elle compte bien revenir à Timmins l’été prochain pour continuer à apporter un peu de bonheur aux gens qui ont chaud. «J’adore ça. Ça fait ma journée de voir les gens contents.»

Photo : Courtoisie