Let’s Not Complicate Things (With our Minds) sera disponible sur les plateformes numériques et sur vinyle. Ce premier opus solo est bien différent du rock auquel elle s’associe au sein du groupe The Ape-ettes.
Julie Houle voulait commencer un nouveau projet pour se démarquer de son groupe «garage-rock» féminin. «Ça fait longtemps que j’ai ces dix chansons. C’est plutôt doux et intime, avec du folk et country, même quelques-uns étant bluegrass. C’est un grand changement des Ape-ettes, même un peu plus vulnérable», décrit-elle.
Elle a lancé un premier extrait de l’album, Letting go, le 1er juin. L’album compte dix pistes, dont deux en français.
Elle a adopté Julie Katrinette comme nom de scène pour marquer un nouveau départ. «Je voulais un nom un peu incognito. Je suis une enseignante et une mère. Pour moi, c’était important d’être un peu créative, d’avoir un peu d’espace entre ma vie personnelle et ma vie créative.»
Elle a tiré avantage du temps libre qu’elle a gagné pendant la pandémie. Il s’agit bien d’un projet qu’elle voulait réaliser depuis longtemps. «Depuis mars dernier, on passe beaucoup de temps seul. Je ne pouvais pas jouer avec les Ape-ettes. Donc, j’étais vraiment créative et je me suis donné un coup de pied pour y travailler», raconte-t-elle.
Let’s Not Complicate Things (With our Minds) est un projet très sudburois. Julie a travaillé avec le producteur et multi-instrumentaliste Jonathan Danyliw, le technicien de son, percussionniste et claviériste Michel Houle, le violoniste Geoff McCausland, banjoïste Barry Miles, les chanteuses Patricia Cano et Darlene ainsi qu’avec le propriétaire de Deadpan Studios, Matt Wiewel pour le matriçage.