le Samedi 25 mars 2023
le Mardi 27 juillet 2021 2:45 Environnement

Un petit sacrifice pour protéger l’environnement et nos ressources

Sydney Morgan — Photo : Courtoisie
Sydney Morgan
Photo : Courtoisie

Une femme de Chelmsford espère que le Canada interdira les ballons et les lanternes célestes (sky lanterns) relâchés dans les airs. Sydney Morgan a créé une pétition officielle le 18 mai pour interdire leur lancement volontaire. La pétition a recueilli 2050 signatures lorsqu’elle a pris fin le 17 juillet. Elle sera présentée à la Chambre des communes du Canada bientôt. 

Sydney Morgan, 24 ans, est passionnée par l’environnementalisme et la durabilité. Elle a étudié en technologie de gestion de la pêche et de la faune au Collège Boréal et travaille en ressources naturelles et foresterie pour l’Ontario. 

«J’ai été inspiré par le projet de loi de l’Illinois concernant une interdiction de lâcher des ballons et une amende de 500 $ à ceux qui ont lâché des ballons. J’ai inclus des lanternes célestes en raison de mon expérience en foresterie et en feux de forêt», explique-t-elle. Elle est aussi excitée du fait que les états d’Hawaï et de la Virginie ont rejoint l’Illinois pour interdire les ballons au cours des derniers mois. La Californie, la Floride et certaines villes l’interdisent déjà.

Photo : Courtoisie

Les dommages causés par ces produits une fois qu’ils retombent au sol sont plus importants que ce que les gens pourraient croire. «L’initiative est importante pour l’environnement, car la faune consomme souvent des ballons et des rubans, les oiseaux s’y emmêlent, les ballons se brisent dans les cours d’eau, provoquant des microplastiques. Ceux-ci finissent par atteindre nos sources de nourriture et d’eau. Des morceaux de ballon et de ruban se trouvent souvent dans l’estomac de divers animaux sauvages», explique Sydney Morgan.

Ce n’est pas seulement dangereux pour les êtres vivants, c’est aussi du gaspillage de ressources. «L’hélium est une ressource limitée utilisée pour de nombreuses raisons médicales. Pourquoi le gaspillons-nous?», se questionne-t-elle.