le Lundi 27 mars 2023
le Lundi 23 août 2021 7:09 Divers

Assez de tomates pour le quartier

Armand Corriveau devant une partie de son jardin — Photo : Colette Joliat
Armand Corriveau devant une partie de son jardin
Photo : Colette Joliat

Armand Corriveau est jardinier. Du moins, surtout l’été. C’est l’activité qu’il préfère depuis qu’il est à la retraite. Sa production est habituellement assez bonne pour en donner à ses enfants et ses voisins. Surtout des concombres et des tomates.

M. Corriveau raconte que la personne qui lui a fourni les graines de ses plants de tomates était parvenue à cultiver des tomates de 4 livres. Ses propres tomates n’ont jamais atteint cette taille, mais elles pèsent en moyenne plus d’une livre.

Son jardin est assez grand pour faire pousser des fèves, des concombres et des pommes de terre. Lorsque nous lui avons parlé, il venait de cueillir 13 paniers de 4 litres de fèves jaunes pour faire des conserves. Il en donne entre autres à ses cinq enfants, qui vivent un peu partout en province.

Son conseil pour un jardin productif : travailler fort. Il faut entre autres combattre les mauvaises herbes pour laisser la place aux bons légumes.

Surtout que l’année a été un peu plus difficile pour les légumes. Les quelques nuits froides en début de saison ont retardé la production. «Ç’a pris du temps à repartir. Je parle à beaucoup de monde et ils ont tous de la misère avec leurs concombres cette année. Les miens commencent. D’habitude, j’en donne à tous les voisins. L’année dernière, j’en ramassais 30 ou 40 à la fois chaque jour», raconte-t-il. Cette année, c’est plus une trentaine au total jusqu’à maintenant.

Avant qu’il arrête, son autre activité préférée l’été était le golf. Il participait régulièrement aux tournois inter club d’âge d’or. D’ailleurs, il est membre du Club Accueil d’Âge d’Or d’Azilda depuis sa création en 1985. 

Armand Corriveau et son épouse Carmen Chrétien fêteront leur 65e anniversaire de mariage le 10 septembre. Le secret de la longévité du couple : une femme exceptionnelle n’hésite pas à répondre M. Corriveau. «C’est une femme forte sans bon sens. Elle a travaillé très fort. Elle s’est fait changer les deux hanches et, encore, elle n’arrête pas une minute.» 

Ce ne sera probablement pas de grosses célébrations en raison de la pandémie, mais il espère au moins pouvoir fêter en famille.

Ils se sont mariés à Lavigne, village natal de M. Corriveau, où il a grandi avec ses 11 sœurs et ses 9 frères. Il s’est rapidement trouvé un emploi à la mine de Virginiatown après leur mariage. Il y est resté pendant deux ans avant de venir travailler pour Inco, où il est resté pendant 31 ans. Il avait presque toujours un deuxième emploi ou faisait du bénévolat en même temps. Il aimait se garder occupé. Aujourd’hui, il a surtout «besoin de repos».