La Bibliothèque municipale de Powassan et du district continue à offrir des occasions pour parler en français. Que ce soit en mode virtuel ou en personne, les participants ont au moins une occasion par semaine pour converser avec d’autres gens de la communauté qui ont un intérêt commun pour apprendre la langue de Molière.
Un petit groupe se réunit chaque mardi afin d’avoir des discussions amusantes et intéressantes dans un endroit chaleureux et accueillant. L’objectif est simple : promouvoir le partage d’idées et le dialogue social.
«Il y a à peu près trois, quatre dames qui viennent […] passer une heure jaser en français. Elles aiment avoir des devoirs, alors j’essaie de penser à des choses à leur donner. Souvent, c’est elles qui me donnent l’idée», révèle la directrice générale de la bibliothèque de Powassan, Marie Rosset.
«Une semaine, c’était un cadeau qu’on avait fait à la main et de décrire ce que c’était et expliquer comment on l’avait fait. La semaine prochaine, ce sera sur une décoration pour l’arbre de Noël qu’on a depuis longtemps et pourquoi elle est spéciale pour nous», raconte-t-elle.
«Ça amène aussi des discussions en français. Elles aiment bien ça. Leur français est quand même assez bon pour avoir une discussion.»
Effet de la pandémie
La pandémie a cependant été un facteur déterminant en ce qui concerne la tenue des activités de conversation de la bibliothèque. Pendant quelques mois, les participants ont dû faire autrement pour maintenir leurs habiletés de communication en français.
«Durant la COVID [à partir de mars 2020], tout a été fermé. Après deux, trois mois, j’ai envoyé un courriel et puis j’ai demandé s’il y a du monde qui est intéressé [à reprendre le groupe de conversation]», raconte Mme Rosset.
«Il y a certaines personnes qui sont plus âgées et c’est un groupe où ils se rencontrent. Je savais que ça faisait une différence d’avoir le groupe.»
L’émergence d’un deuxième groupe
Le centre communautaire 250 Clark a décidé de créer sa propre classe de conversation en français. Les Amis du Nord sont un nouveau regroupement qui se rassemble les lundis.
Le dédoublement est tout de même une bonne nouvelle pour la communauté francophile de Powassan. «J’ai l’impression que certains ont peut-être trouvé une autre place pour se rencontrer et ça, c’est bien. L’important, c’est qu’ils se rencontrent et qu’ils parlent en français», reconnait Marie Rosset.