La ville de Pompéi est célèbre pour avoir été ensevelie à la suite de l’explosion du volcan Vésuve, près de Naples, en Italie. Patrick Roy s’est inspiré de cette tragédie en se servant de la métaphore que représente la ville de Pompéi dans son premier recueil de poésie du même nom, Pompéi (Éditions Le Quartanier, 2020).
Écrit en vers libre et étant majoritairement composé de courts poèmes, ce recueil explore les émotions sur le point d’exploser, ce qui rappelle l’idée que nous sommes parfois assis sur un volcan en dormance.
On y voit la thématique du deuil, mais également du renouveau dans de nombreux poèmes avec pour toile de fond les tensions du quotidien ou encore du climat politique : «On ne te reprendra pas/à disparaitre derrière/des remparts de néant/étranger aux idées/qui migrent vers ton cœur/on te verra hésiter/devant les fontaines/y lancer tes torts/et faire un vœu.» (p. 11)
C’est une écriture de l’interne, personnelle, que nous propose le poète.
Le livre a été en lice pour le prix littéraire du Gouverneur général en 2021 dans la catégorie poésie.
Pompéi est le premier recueil de poésie pour Patrick Roy, mais il y a une grande profondeur et puissance à la lecture de chaque poème qui est loin de l’écriture d’un amateur. Il explore les tréfonds de sentiments tels que la dépression, l’impuissance, la peur et l’inconnu avec beauté.