
Mimi O’Bonsawin
Voici quelques mots-clés qui décrivent parfaitement l’album : beaucoup de percussions et de chant, de la chaleur comme un rayon de soleil ainsi que tranquillité et beauté. L’ensemble de l’album donne à l’auditeur l’impression de se promener dans une forêt ou même dans un jardin. Lorsque j’ai proposé cette imagerie à Mimi en entrevue, elle était heureuse et a mentionné que c’était ce qu’elle recherchait. Mission accomplie de ce côté.
L’album est intéressant et il est évident qu’il s’inspire du style de son précédent album, Elle Danse (2020). Le chant sans paroles et les percussions sont au premier plan de ce projet. Elle puise également dans ses racines autochtones. C’est en partie ce qui donne à l’opus un son si naturel.
Bien que toutes les chansons soient bonnes et que chacune pourrait être utilisée efficacement quelque part dans un film, celle qui se démarque le plus est Daydream, la quatrième chanson. On y entend un peu de percussions, un ukulélé, un harmonica ainsi que divers effets sonores subtils, comme ceux du ruissèlement de l’eau et de l’envol des mouettes, le tout mélangé avec des chants. Une pièce très fluide et bien ficelée.
Il est intéressant de noter que les neuf morceaux ont été composés uniquement par Mimi et son mari Ryan, qui a notamment pris le rôle de percussionniste. Dans l’ensemble, j’ai vraiment apprécié Fiddleheads & Ferns et je félicite la musicienne originaire du Grand Sudbury d’avoir créé un album instrumental. Ce n’est pas un style où n’importe qui peut exceller.