Construire une épicerie plus spacieuse sur un terrain énorme permettra à l’épicerie d’avoir le potentiel de diversifier ses services et de générer d’autres revenus. «La Coopérative souhaite offrir à sa clientèle une meilleure expérience de magasinage, des ventes en ligne, de nouveaux services et une plus grande variété de produits, surtout des produits locaux», lit-on dans un communiqué de presse.
La présidente du conseil d’administration de la coopérative, Lise Cloutier, souligne que la nouvelle épicerie est un service essentiel. «On veut être un village qui se suffit à lui-même : s’approvisionner chez nous sans prendre la route pour aller dans une autre ville pour l’épicerie. C’est important de conserver nos acquis. Un village sans épicerie, c’est un village à risque. On risque de perdre la valeur de nos maisons et de perdre nos résidents. C’est très difficile d’attirer de nouvelles personnes si on n’a pas de services de base. L’épicerie en est un. C’est essentiel», affirme-t-elle.
Un prospectus auprès de l’ARSF
Maintenant que l’idée du projet est adoptée, l’étape suivante est de soumettre un prospectus à l’Autorité ontarienne de règlementation des services financiers (ARSF). «Pour investir dans la coopérative, nous allons obtenir la permission de lancer une campagne de financement par le truchement de l’ARSF. Nous présenterons un prospectus à cet organisme-là, et s’il nous autorise à faire une levée de fonds pour ce projet de développement, nous allons vendre des parts sociales de catégorie A d’unités de 400 $ chacune. Avec cela, on recevra un certificat d’investissement, et ce capital sera utilisé pour financer en partie notre projet», explique Lise Cloutier. Le financement du projet proviendra également de dons et subventions et d’un prêt auprès d’une institution bancaire.
La vice-présidente du conseil d’administration, Jocelyne Filion, appelle les membres à y investir : «L’épicerie Coop Grocery n’est pas un commerce comme les autres, c’est une coopérative qui appartient à ses membres. Cela veut dire que la Coop, c’est nous tous. Nous voulons garder notre épicerie? C’est à nous de l’appuyer en investissant dans le projet, mais surtout, en y achetant nos épiceries!».