Dans son exécution, le film Aline trébuche parfois, surtout dans sa première moitié. Ultimement par contre, il est évident qu’il a été créé par des gens qui aiment et admirent profondément Céline Dion. Le film est projeté ce mois-ci à Sudbury.

Après la mini controverse qui a eu lieu au Québec à la sortie du film, il est important de rappeler qu’il ne s’agit pas d’une biographie de la vie de Céline Dion. Aline s’inspire de la vie de la chanteuse de renommée mondiale, mais altère plusieurs faits et évènements. 

La première moitié du film — celle qui relate la jeunesse et le début de sa carrière — est légèrement inconfortable à regarder. Entre des choix de noms étranges et le fait que le visage d’une actrice française de 57 ans ait été surimposé sur celui d’une jeune fille — l’effet spécial est quand même convaincant —, on se demande au début quel genre de film on est en train de regarder.

Finalement, lorsque Valérie Lemercier (qui réalise le film et joue le rôle d’Aline) prend un peu plus de place et que le sujet principal devient l’amour entre la chanteuse et son gérant, la comédie romantique prend son envol et le film devient beaucoup plus crédible.

Il reste difficile de détacher le film de la vie de Céline Dion par contre, parce qu’il utilise les chansons de Céline, chantées par une femme à la voix similaire (Victoria Sio). Si, comme moi, vous connaissez moins la vie de Céline, vous ne saurez pas ce qui est vrai et ce qui est inventé.

Même si le début peut faire sourire sans le vouloir, le film, pris dans son ensemble, présente une histoire très agréable et relativement terre-à-terre. Si vous aimez l’œuvre de Céline Dion, vous serez servi avec plusieurs extraits de ses chansons les plus connues.

Aline sera présenté au Sudbury Indie Cinema les 21 et 24 mars.