
Zachary Clément
Il affirme que la pandémie a joué un rôle dans la thématique du concert de ce samedi, intitulé En voix d’évasion. «Les gens sont tannés et ils veulent s’évader. On a décidé de prendre un thème qui serait proche de ce que la communauté ressent. On veut faire un spectacle pour s’évader de cette COVID-là», explique-t-il.
Le concert mettra en vedette deux nouveaux groupes : le duo de Zachary Clément et Meagan Bigras ainsi que le trio Les Bilinguish Boys, composé de Dayv Poulin, Stef Paquette et Édouard Landry.
Zachary Clément, anciennement claviériste de l’orchestre maison, est excité de retourner sur la scène. «Comme fière francophone moi-même, c’est un honneur d’y participer encore cette année.»
Sa partenaire de scène l’est tout autant. «Je suis très excitée pour La Nuit. Je partage la scène avec des artistes francophones que j’ai toujours admirés. Et puis après presque deux ans sans aller sur la scène, c’est comme si ce n’était presque pas vrai», dit Meagan Bigras.
La Nuit comptera également sur les talents de la chanteuse Patricia Cano et l’animatrice Chloé Thériault.
Pour plus de renseignements sur la billetterie, veuillez visiter https://lanuit.ca/.

Meagan Bigras
En voix d’évasion
Pierre-Paul Mongeon affirme que la planification d’un grand concert durant une pandémie n’a pas été évidente. L’organisation a vécu plusieurs situations inattendues au cours des derniers deux ans.
Un grand défi que l’organisation a dû surmonter, c’est la conception du spectacle. En effet, il a fallu entièrement remplacer le concert qui était prévu en mars 2020. «Certains gens qu’on voulait inviter pour faire le spectacle il y a deux ans ne sont plus disponibles. Il y en a même qui ont quitté la scène complètement, alors il a fallu faire un tout nouveau spectacle», explique le directeur.
Le concert original prévu en mars 2020 a été annulé quelques jours avant sa tenue en raison de la pandémie. «On était rendu dans les répétitions, tous nos investissements étaient perdus. On s’est ensuite dit qu’on était pour le faire plus tard dans l’année, mais à ce temps-là, c’était la deuxième vague et les vaccins n’étaient pas encore disponibles. Donc, on a repoussé en mars 2021. C’était là que plusieurs artistes n’étaient plus disponibles et il a fallu changer le spectacle. Ces deux premiers coups-là ont été difficiles à avaler. On n’était pas prêts financièrement.»
L’année 2020 s’est répétée en 2021 : encore deux annulations.
La patience des bailleurs de fonds et les programmes de financement gouvernementaux liés à la pandémie ont été de grands facteurs dans la poursuite des opérations de La Nuit sur l’étang. «Si on n’avait pas le soutien du gouvernement, je pense que les trois quarts de l’industrie du spectacle auraient failli.»
Il y a quand même eu des pertes. «Environ 60 % de nos commanditaires privés ont lâché puisqu’ils étaient également en difficulté et on a perdu notre billetterie», explique-t-il.