Dans le livre, on suit Emmanuelle, une programmeuse de sites web pour des clients plus ou moins en règle. Elle part à la recherche d’un ancien amant disparu après avoir trouvé son agenda. Emmanuelle prend de plus en plus de risques pour dénouer l’histoire. Malgré l’aventure relativement sombre, elle y a mis une touche d’humour.
Chloé LaDuchesse n’a pas trouvé le passage de la poésie au roman si facile. Alors que les dizaines de mots d’un poème se tiennent entre eux, le moindre petit changement dans un récit plus long peut avoir des conséquences beaucoup plus loin. «C’est beaucoup de travail, beaucoup de relectures. Mais ça fait partie de raconter des histoires.»
Son idée initiale n’était pas uniquement d’écrire un polar. «J’avais un roman qui était entre le policier et le littéraire. J’en ai discuté avec l’éditrice et le thème des disparitions dans le roman est assez présent. On a vraiment travaillé à rendre ça plus mystérieux. J’aime les narrateurs non fiables, j’aime ça quand on se pose des questions sur la façon que le livre et le mystère sont construits. C’était l’occasion pour moi de voir si j’étais capable d’écrire un casse-tête littéraire.»
Elle a sans doute donné un air mythique à Sudbury dans le roman; l’autrice raconte qu’aussi bien son éditrice que son conseiller d’écriture ont maintenant le gout de visiter la ville.
Elle a pris deux ans pour écrire ce premier livre hors Québec pour les éditions Héliotrope.