Cela fait longtemps que l’Ontario a fait du bénévolat une condition pour l’obtention du diplôme de fin d’études secondaires. Le ministère de l’Éducation considérait alors que la participation à des travaux communautaires renforce le sens des responsabilités civiques des élèves, améliore leur confiance et leur estime d’eux-mêmes, renforce la collectivité et aide les élèves à acquérir une expérience de travail susceptible de les aider à trouver un emploi plus tard.
La foire que prépare Bénévolat Sudbury pourra aider les élèves qui sont nombreux à vouloir faire du bénévolat après que la pandémie ait limité les occasions de bénévolat traditionnelles. «J’ai beaucoup d’élèves qui cherchent à faire du bénévolat. On sait aussi qu’il y a beaucoup de gens qui cherchent des options pour combattre l’isolement social. La foire va ainsi montrer qu’il y a des opportunités pour les ainés et les jeunes. C’est également une occasion pour les organismes de faire connaitre leurs programmes actifs», explique le responsable de l’adhésion de Bénévolat Sudbury, Samuel Boucher.
Pendant la pandémie, le gouvernement a limité les heures de bénévolat pour les élèves du secondaire de 40 à 20 heures pour les finissants. Mais les élèves plus jeunes pourraient devoir accomplir 40 heures encore, alors mieux vaut commencer rapidement!
Le processus d’inscription va bon train
Tout organisme à but non lucratif est invité à participer gratuitement à cette foire virtuelle. Les inscriptions étaient acceptées jusqu’au 22 avril. Le responsable de l’adhésion de Bénévolat Sudbury déclare que la participation est bonne. Il y a des organisations qui ont déjà envoyé des ressources nécessaires.
«On demande aux organismes de nous envoyer des photos de ce que cela a l’air de faire du bénévolat dans leur organisme. Si possible, qu’ils nous donnent de courtes vidéos pour leur donner l’opportunité de parler directement aux bénévoles», tient à souligner Samuel Boucher.
Il ajoute qu’il y a peu d’efforts exigés de la part des organismes. Ils n’ont qu’à donner les informations demandées et «nous faisons la promotion pour eux».
Appuyer les jeunes du secondaire
Bénévolat Sudbury apporte aussi une aide plus directe aux élèves qui aimeraient faire du bénévolat. «Ils peuvent venir nous parler. Parmi eux, il y en a qui font le bénévolat juste pour l’école, mais il y en a d’autres qui le font pour avoir plus d’expérience. Le réseau nous aide à identifier des opportunités qui répondent à leurs intérêts», promet Samuel Boucher.
À Sudbury, la situation du bénévolat s’améliore en 2022 par rapport à l’année précédente. «Il y a moins d’évènements communautaires, mais il y a plus de programmes avec lesquels on peut commencer», note le responsable du Bénévolat Sudbury. «Aujourd’hui, on est content de dire que les choses reviennent à la normale.»
Les jeunes avaient profité des occasions virtuelles de bénévolat au tout début de la pandémie. Cependant, les organismes ont pris beaucoup de temps pour s’adapter. C’était beaucoup de travail de changer leurs programmations, les convertir en virtuel. Certains s’en sont bien sortis, tout de même. Bénévolat Sudbury donne des exemples, dont Learning Disabilities Association de Sudbury, qui a accepté des étudiants qui avaient des compétences en mathématiques et dans les langues pour faire du mentorat.