Anciennement critique des finances de l’Opposition officielle à la Chambre des communes sous Erin O’Toole, M. Poilievre est reconnu pour son franc-parler en ce qui concerne la politique financière et les décisions prises par le gouvernement libéral.
Son discours d’environ 40 minutes, prononcé à l’hôtel Radisson du centre-ville de Sudbury, s’est concentré sur la critique du gouvernement de Justin Trudeau et de son principal concurrent dans la course à la chefferie du PCC, l’ancien premier ministre du Québec Jean Charest.
Il a aussi parlé des idées qu’il mettrait en œuvre en tant que premier ministre du Canada, comme éliminer de la taxe sur le carbone, réduire l’inflation, rendre le prix des logements plus accessible, équilibrer le budget fédéral et la construction de nouveaux oléoducs et de nouvelles mines.
La promesse de campagne la plus applaudie par les quelque 600 personnes présentent a été son intention d’arrêter de financer la CBC, une idée avancée depuis des décennies chez les politiciens conservateurs au Canada.
Il a également mentionné qu’il se positionne fièrement aux côtés des camionneurs qui ont protesté contre les restrictions sanitaires à Ottawa et dans tout le pays il y a quelques mois et qu’il croit fermement à la fin des restrictions sanitaires à travers le pays.
Le politicien est député à la Chambre des communes depuis 2004. Il était auparavant ministre d’État des Institutions démocratiques de 2013 à 2015 et ministre des Ressources humaines et du Développement social en 2015 dans le cabinet de Stephen Harper.

Une partie de la foule qui attendait Pierre Poilievre à Sudbury le 23 avril.