La ferme de roses fondée par le père d’Ève Vernet (Catherine Frot, que vous avez peut-être vu dans le Diner de cons) est au bord de la faillite, mais elle n’abandonne pas. Pour épargner, son assistante engage trois employés en réinsertion. Une étrange et sincère amitié nait entre les quatre pendant qu’ils essaient de créer une nouvelle rose pour sauver la ferme.
La Fine fleur est un film sans grande prétention. L’histoire est simple mais intéressante. Les personnalités sont un peu stéréotypées mais attachantes. La leçon est prévisible mais boucle bien l’histoire.
C’est la relation entre les quatre personnages principaux qui capte notre attention et les changements vécus par chacun au contact des autres. La propriétaire rigide s’assouplit, le petit voleur sans avenir trouve une nouvelle voie, etc. Le jeu admirable des acteurs parvient à communiquer très rapidement, en très peu de temps, le caractère de leur personnage.
S’il vous est inconnu, vous apprendrez qu’il existe tout un monde autour de la culture des roses et comment on les cultive. C’est loin d’être un documentaire sur le sujet, mais pour les néophytes, c’est de toutes nouvelles connaissances à absorber qui apportent une autre dimension à l’écoute.
Il y a une bonne dose de musique de style variée, même un montage de vente de fleurs sur un rap français qui est plus adéquat que l’on pourrait s’y attendre.
Abordez La Fine fleur comme un moment de détente ludique et vous passerez une agréable heure et demie. Il reste quelques représentations au Sudbury Indie Cinema, les 26, 28 et 31 mai.