L’Association des étudiantes et étudiants francophones de l’Université Laurentienne [AEF] qui représente plus de 2500 étudiants tient à s’exprimer sur la situation médiatique entre L’Orignal déchaîné et l’association étudiante.
Le mardi 12 juillet, l’Association a reçu un courriel de M. Philippe Mathieu dans lequel il informait le conseil d’administration de L’Orignal déchaîné a pris une décision lors d’une réunion ordinaire du 11 juillet 2022 d’avertir les médias sur la coupure de financement proposée par l’AEF.
Nous tenons à dire que nous n’avons pas décidé de «couper le financement» dudit journal. L’AEF sert d’intermédiaire entre les étudiants et le journal. Nous collectons les frais payés par les étudiants et nous les redistribuons dans leur entièreté au journal. Ces frais sont facultatifs pour les étudiants.
Le journal L’Orignal déchaîné qui servait autrefois uniquement les intérêts des francophones de l’Université Laurentienne a décidé d’étendre son pouvoir à la communauté. Nous félicitons et encourageons le journal dans sa nouvelle lancée, mais étant donné que la mission de l’Association est de servir les intérêts des étudiants francophones de l’Université Laurentienne, nous estimons que nous ne sommes plus en droit de continuer à collecter de la part des étudiants de l’argent pour un journal communautaire.
Toutefois, nous encourageons les étudiants à soutenir le journal de toutes les manières possibles de même que nous le ferons. Ce journal a servi depuis plus de 30 ans les intérêts des francophones. Ce n’était pas qu’un simple journal papier, c’était la voix des francophones de l’Université Laurentienne. Ce nouveau projet de servir la communauté est un incroyable pas pour les Franco-Ontariens. Nous sommes de tout cœur avec L’Orignal déchaîné.
Nous tenons à réitérer notre affection pour le journal. Ce petit incident ne mettra pas en péril notre collaboration. Au contraire, les portes de l’AEF n’ont jamais été fermées et ne seront jamais fermées. Nous sommes disposés à travailler avec L’Orignal déchaîné. Ensemble, nous continuerons à travailler pour être la voix des francophones et assurer qu’ils soient entendus.