Cet évènement d’envergure d’une secousse sismique fut capté par les caméras, au grand plaisir de tous les réseaux sociaux.
Cela porte à réfléchir. Cette innocente petite abeille, qui a causé tant de désarroi à un faux-bourdon infiniment plus gros qu’elle, portait-elle assez de miel dans son jabot pour adoucir — une fois pour toutes — le caractère orageux du récipiendaire? Si oui, cela produirait des éclairs de joie dans tous les coins et racoins du pays, qui endurent avec peine, depuis plus de quatre ans maintenant, les sautes d’humeur intempestives de Doug.
Autre possibilité : cette abeille réussirait-elle à infuser Doug d’une éthique du travail qui donnerait un semblant de vérité à l’affirmation qu’il répète depuis quatre longues années : «Je suis là, au travail, pour vous»… même quand il est parti visiter son chalet?
Encore : pourrait-elle le convaincre de vraiment travailler de façon à bénéficier tout le monde, comme toutes les abeilles travaillent pour le compte des autres dans la ruche, pas seulement les riches amis de Doug qui profitent de ses largesses (p.ex. entreprises privées tels foyers de soins de longue durée)?
Doug s’est empressé de dire qu’il devrait aller à une salle d’urgence afin de libérer la petite abeille de son cauchemar. J’espérais qu’un des acolytes de Doug lui souffle à l’oreille que toutes les salles d’urgence débordaient de clients ayant besoin de soins vraiment urgents… ou encore qu’elles devaient fermer leurs portes faute de ressources. Quelle douce ironie!
Je sais très bien que je rêve en couleur, car Doug a eu plus de quatre ans afin de «get it done». Malgré qu’il soit inapte à régler les grands problèmes qui affligent notre société, il a réussi à convaincre assez d’électeurs de la grande région torontoise pour nous infliger quatre autres longues années de «same old, same old». La pauvre petite abeille a du pain sur la planche!
Soyons aux aguets pour des signes précurseurs d’une transformation de Doug. Si nous l’apercevons en train de faire des yeux doux, ou même des clins d’œil sympathiques aux gens tels France, Jamie, Amanda ou Justin, nous comprendrons — enfin — que Doug a vraiment attrapé la piqure!
Richard Pulsifer, Hanmer