Un de résultats de cette décision sera un investissement de 1 million $ pour l’installation de 132 stations de remplissage d’eau dans tous les bâtiments qui appartiennent à la ville. Cela signifie que des lieux comme les arénas et les complexes sportifs ne seront plus autorisés à distribuer des bouteilles d’eau en plastique. Toutefois, ceux qui disposent de distributeurs automatiques pourront toujours vendre des boissons gazeuses et d’autres produits.
La directrice des services environnementaux pour la Ville, Renée Brownlee, souligne que c’est un pas dans la bonne direction pour les objectifs de la ville en matière d’environnement, après avoir déclaré l’état d’urgence climatique en 2019.
«Les bouteilles de plastique sont construites avec des combustibles fossiles. C’est créé pour jeter à la poubelle. […] Certains pensent que c’est recyclable et que l’histoire se termine-là. […] Même si les bouteilles sont déposées dans les boites bleues, ça prend encore des combustibles fossiles pour les digérer», explique Mme Brownlee.
Elle rappelle que si les compagnies observent une décroissance dans la demande des bouteilles d’eau en plastique, ils vont tout simplement en faire de moins en moins, réduisant leur empreinte carbone.
Elle se dit convaincue que ce changement jouera un rôle dans le plan de la ville visant à atteindre des émissions nettes nulles de gaz à effet de serre d’ici 2050. «Il faut établir un équilibre dans les gaz à effets de serre que nous émettons et les mesures que nous prenons pour compenser ces émissions. Quand nous faisons les installations des stations d’eau, ça encourage toute la communauté à réduire et à réutiliser», souligne-t-elle.
Le plan s’inspire d’un dicton sur les trois R de l’environnementalisme : réduire, réutiliser et recycler. La proposition n’ayant été approuvée que par un comité, le plan doit encore être ratifié par le conseil municipal avant sa mise en place.