Pour une deuxième année, la Ville d’Elliot Lake profite du temps chaud pour faire la promotion des talents de la région. Le concours semble avoir créé un engouement chez les artistes — jeunes et jeunes à cœur — à laisser leur marque avec un coup de pinceau ou de crayon.
«Le projet de bannières du centre-ville a eu un impact positif dans l’ensemble de la communauté. Pour les artistes, le projet a été un exutoire créatif au milieu de l’isolement et des restrictions de la COVID-19, alors que la plupart des programmes artistiques et culturels ont été annulés ou remis», indique la greffière d’Elliot Lake, Natalie Bray.
«Ça donne aux artistes locaux de tous les niveaux une plateforme pour mettre en vitrine leurs œuvres en public. Pour les résidents, il s’agit d’un projet qui inspire, qui génère une immense fierté et qui est une représentation visuelle de ce qui en fait Elliot Lake une très bonne communauté.»
La Ville d’Elliot Lake a reçu plus d’une centaine de soumissions d’œuvres, dont plusieurs d’artistes francophones. Celles de Bradley Lagacé et de Mia Sheare — élèves de l’École Georges Vanier —, de Chantal Robert — spécialiste de l’enseignement en adaptation scolaire de la même école — et de Manon Rouillard — élève de l’école Our Lady of Fatima — ont été retenues pour la compétition.
Le dévoilement des bannières va se faire de façon virtuelle un peu plus tard cet été. La ville va également accrocher les 37 bannières du concours de 2020.



