La flutiste fransaskoise Marie-Véronique Bourque a lancé son deuxième album jazz contemporain, Entre Québec et Saskatchewan. L’album bilingue de dix titres à été lancé le 30 avril.
Il ne fait aucun doute que la cheffe d’orchestre est une flutiste remarquable, à l’aise aussi bien en jazz qu’en musique classique. Sur l’album, Marie-Véronique Bourque est tout autant chanteuse que flutiste. Quoique sa flute est plus juste que sa voix.
Elle présente des interprétations faites en double, ce qui n’est pas rare pour un album de jazz. Ici, la grande différence est la langue chantée dans les versions. Les pistes francophones, Le vent du Nord… Le vent du Sud, La menteuse et Bossa pour un temps difficile deviennent anglophones avec Wind from the North… Wind from the South, The Liar et Bossa for a Rough Time, respectivement.
Dans l’ensemble, l’album est assez facile à écouter. Il plus de la flute, il y a de la basse, de la batterie, de la guitare et le chant avec une bonne quantité de sections instrumentales pour mettre en valeur les talents du groupe lors de leurs solos.
La piste qui se démarque le plus est la première, Le petit gaz – Instrumentale, qui met en valeur la qualité du groupe. Un grand échange notable entre le piano et la flute, elle ressemble à une conversation claire entre les deux, contrecarrant les mélodies dans les deux sens. Super accompagnement avec un bon solo de Marie-Véronique.
Puisqu’il est considéré comme un album de jazz contemporain, ceci pourrait signifier pour certains que la musique est assez dissonante, mais ce n’est pas le cas. Dans l’ensemble, les arrangements et l’harmonie sont assez agréables à l’oreille.
Je dois dire que j’ai vraiment apprécié cet album. Cependant, j’aurais aimé qu’il y ait plus de jazz instrumental et moins de chant, car je pense que le groupe est meilleur pour échanger des solos qu’à autre chose.