Sudbury — Initialement prévue pour accompagner la Nuit émergente de 2020, l’exposition Contre vents et marées a passablement été modifiée au cours des deux dernières années. Les trois artistes ont entre autres été influencées par la résilience de l’environnement, les difficultés financières de l’Université Laurentienne et la menace que cela entraine pour l’aire de protection du lac Laurentien.
La commissaire de l’exposition, Laura Demers, a eu la tâche de choisir trois jeunes photographes pour participer à l’exposition collaborative. Les noms d’Elyse Portal, Magali Alanis Rodriguez Beaudoin et Camille Tremblay Beaulieu sont ceux qui sont revenus le plus souvent dans sa recherche.

Elyse Portal, Camille Tremblay-Beaulieu, Laura Demers, Ali Rodriguez et Danielle Tremblay.
Les thèmes étaient déjà dans les arrière-pensées de Laura Demers, mais aussi des trois artistes. «J’ai des intérêts dans l’écologie, l’environnement et les pratiques qui se concentrent là-dessus.» Les quatre se sont très bien entendues sur ce point et d’autres.
«Dans l’histoire culturelle de Sudbury, il y a beaucoup de références à la mine, dans la littérature, dans le théâtre. Ça continue à influencer la façon dont les artistes créent des œuvres, mais d’une façon complètement différente. Ça m’intéressait de voir ce que c’était cet imaginaire minier sudburois», raconte l’artiste qui vit à Toronto.
L’exposition sera installée à la Galerie du Nouvel-Ontario, dans son local de la Place des Arts, jusqu’au 22 juillet 2022. Elle a été créé en partenariat avec la Coalition Bien-Vivre Sudbury.

L’installation de Magali Alanis Rodriguez Beaudoin est composée d’enveloppes de tomatilles suspendues et d’une photo qui fait le lien entre ses origines mexicaines et sudburoises.

Camille Tremblay Beaulieu a voulu représenter le passé minier de la région et les traces qui sont toujours présentes, mais aussi la nature qui trouve son chemin.