Le Centre Univi a cette fois-ci choisi un thème portant sur des éléments naturels, comme la forêt, l’orignal et le poisson, que l’on retrouve en abondance dans le corridor de la route 535. La murale est constituée de 118 morceaux, dont la plupart ont été peints par des résidents de St-Charles, de Noëlville, d’Alban, de Markstay, de Warren et de Verner.
Les dirigeants du Centre Univi ont senti l’engouement généré par la réalisation d’une première murale à Noëlville et ont voulu recréer l’expérience ailleurs dans la région.
«On a vu comment ils étaient impliqués et comment la réponse était là», explique l’agente en santé communautaire du Centre, Joanne Violette.
«L’oeuvre signifie les gens qui travaillent ensemble. Ç’a aussi aidé pendant la pandémie. On essayait de chercher des projets pour les gens qui pouvaient travailler de façon autonome de la maison, explique-t-elle. C’était une façon que les gens travaillent individuellement, mais regroupée à la fin pour un travail collaboratif.»
Le processus de création d’une œuvre d’art publique prend néanmoins du temps, car il faut que les organisateurs choisissent un dessin et le matériel pour la fabriquer. La grandeur et l’emplacement sont également des facteurs qui entrent en jeu.

Le dévoilement de la nouvelle murale de St-Charles
«Ç’a pris quelques jours à couper les morceaux et quelques jours à développer le schéma. On dessine sur le bois», révèle l’agente adjointe en santé communautaire, Josée Pitre.
«Ça prend une bonne semaine juste à arriver à avoir des morceaux de bois coupés. Ensuite on fait les schémas de peinture et on prépare tout ça dans des petits paquets. Alors ça peut prendre plusieurs mois à tout avoir prêts avant qu’on puisse les distribuer dans la communauté.»
Au cours de la prochaine année, le Centre de santé communautaire Univi compte développer une troisième murale soit à Alban ou à Warren.
