«L’histoire de la St-Jean, c’est que 80 % des gens achètent leurs billets à la porte», rappelle le directeur. Il espère d’ailleurs que les ventes à la porte demeureront tout aussi importantes les 16 et 17 juin.
Selon le directeur, les deux tiers des billets ont été vendus dans la région immédiate. L’autre tiers est entre les mains de gens de Hearst, Timmins et Cochrane, mais aussi de l’Abitibi, de Thunder Bay, de Sault-Sainte-Marie, de Russell et de Gatineau.
Une nouvelle formule
Le Festival né en 2000 entreprend un virage. Au cours des dernières années, la chute du nombre de spectateurs a entrainé une baisse des revenus, doublée d’une hausse des couts de transports des artistes. Une restructuration était dans les cartes depuis quelques années.

La moyenne d’entrées pour les deux soirées combinées s’est maintenue au-dessus de 2000 spectateurs de 2004 à 2010, après quoi elle a lentement glissé. De 1000 à 1600 entrées ont été enregistrées de 2015 à 2018.
De plus, un sondage mené l’année dernière par le Centre de loisirs a révélé que le public désire trois choses, relève Dènik Dorval : un festival extérieur, avec une soirée d’humour plutôt que deux soirs de musique et du renouveau.
«On a vraiment fait ce que les gens ont demandé», poursuit-il : le Festival de la St-Jean présente un gala humour le 16 juin et une soirée musicale mettant en vedette le groupe folk rock Kaïn le 17 juin. Le tout, sous un chapiteau près du centre culturel plutôt qu’à l’aréna.
Les bénévoles au rendez-vous
Les membres du comité précédent étaient engagés, la nouvelle génération de bénévoles l’est tout autant. Les Andy Deschamps, Julien Boucher et Manon Aubin ont succédé aux Jacques Filion, Ghislain Leboeuf et Francine Garon, engagés pendant plus de 18 ans dans l’organisation du festival.
Et les bénévoles qui assurent le bon déroulement des soirées répondent toujours présents. «On a une liste de 120 bénévoles pour les préparatifs et l’évènement, souligne Dènik Dorval. On est vraiment chanceux.»
Le directeur a particulièrement hâte au lancement du festival : le jeudi, un grand tintamarre réunira 500 élèves de la région. Et c’est, après tout, la relève qui viendra sur le site fêter la St-Jean en vert et blanc.