Dès son plus jeune âge, Emilie Hébert a appris à cuisiner et confectionner des pâtisseries par l’entremise de sa mère Cindy et de ses deux grands-mères. La famille a toujours aimé cuisiner ensemble. Selon Emilie, les produits de son entreprise, La baguette magique, sont basés à 90 % sur les recettes de ces braves femmes qui lui ont enseigné leur art.
Le Marché des fermiers de Sudbury est l’un de ses lieux de vente. Elle y vent, entre autres, ses tartelettes au beurre, ses tartes, ses scones, ses populaires pettes de sœurs, ses quiches et bien plus.
Le succès de son cheminement est en quelque sorte un incident de parcours. Devenir une entrepreneure ne lui avait jamais effleuré l’esprit. Après avoir obtenu son bac en travail social de l’Université laurentienne, en 2016, Emilie s’est fracturé le fémur. «Ceci a rapidement changé mes plans, car j’étais incapable de marcher ou de travailler pour 4 mois de temps.»
Pour passer le temps, elle a décidé de s’inscrire à différents programmes pour les gens intéressés à lancer leur propre entreprise. «J’avais même eu un rêve d’avoir ma propre boulangerie un jour, mais je n’ai jamais vraiment pensé que cela serait vraiment possible.» Le Centre régional des affaires lui a accordé un premier octroi «et enfin, au mois de mars 2017, La baguette magique est née». «J’ai ensuite appliqué pour d’autres octrois à travers le gouvernement et j’ai continué à bâtir mon entreprise jusqu’à ce qu’elle soit ce qu’elle est aujourd’hui.»
Il y a quand même eu des défis à surmonter, surtout au tout début avec la recherche d’une cuisine certifiée pour préparer ses recettes. Emilie a contacté au-delà de 30 endroits avant de trouver la cuisine qu’elle utilise aujourd’hui à St Stephens On The Hill United Church.
Par la suite, elle a perfectionné certaines recettes pour qu’elles soient à la fois délicieuses et profitables. «J’ai dû apprendre rapidement comment m’organiser et être le plus efficace possible, car quand tu possèdes une entreprise, tu portes plusieurs chapeaux et ça peut parfois devenir très stressant.»


La baguette magique est une des rares entreprises qui ne semble pas avoir été trop affectée par la pandémie. Puisque le Marché des fermiers est accessible pendant la majorité de la durée de la pandémie, Emilie a continué à vendre ses produits et prendre des commandes. Elle dit même avoir été plus occupée, car elle trouve que ses clients venaient au marché pour se distraire et que cette sortie devenait le point saillant de leur semaine.
Elle a de la difficulté à choisir quel est son dessert préféré entre un scone aux bleuets et une brioche à la cannelle. Le dessert qu’elle préfère préparer? Ce sont les biscuits, car elle adore les faire cuire et a l’impression d’avoir accompli beaucoup en peu de temps.
En ce qui a trait aux projets d’avenir, Emilie Hébert n’est pas encore certaine. Son rêve serait d’agrandir son entreprise, mais elle préfère prendre le temps de planifier le tout avant de franchir les prochaines étapes. Elle aimerait bien pouvoir offrir une gamme de nouveaux produits et, possiblement, se lancer dans le service de traiteur.
Emilie Hébert se dit être très fière de son identité franco-ontarienne et elle cherchait juste un nom francophone pour représenter son entreprise, de là le nom La baguette magique. Son plan initial était de cuisiner beaucoup de pain et des baguettes, sauf que ses desserts étaient tellement populaires parmi ses clients qu’elle a décidé de se concentrer sur l’aspect pâtisseries.
