Depuis le début de l’été, la municipalité de Val Rita-Harty sonde sa population dans l’espoir de découvrir ce que les résidents souhaitent prioriser comme projet au cours des prochaines années. C’est aux membres de l’équipe municipale, dont l’agent de développement économique Alain Robichaud, de réunir l’information qui servira à bâtir un nouveau plan stratégique.
D’après les résultats de quelques consultations et un sondage réalisés le mois dernier, la municipalité est déjà en avance sur quelques enjeux, comme la remise à neuf du centre communautaire qui occupe les anciens locaux de l’école Ste-Rita. Les gouvernements fédéral et provincial ont récemment octroyé un peu plus de 180 000 $ par l’entremise du programme Investir dans le Canada pour transformer deux salles de classe en espaces communs et ajouter un système de clé électronique.
La communauté au centre des discussions
Quelques priorités ont été tirées des données récoltées : il faut concentrer les énergies sur le centre communautaire, les infrastructures municipales et la communication avec les résidents.
«On travaille déjà sur des affaires ayant rapport au centre communautaire, indique M. Robichaud. [Les consultations] nous confirment qu’il y a certaines choses qu’on développe en ce moment qui seront déjà dans notre nouveau plan.»
L’agent de développement économique espère faire du centre communautaire et de Val Rita-Harty un endroit où il sera possible de socialiser. Plus de deux ans après des rénovations financées par la Fondation Trillium de l’Ontario, beaucoup de travaux doivent avoir lieu pour rendre possible la vision de l’ancien directeur général, Guillaume Richy.
«On a un beau bâtiment qui est propre et bien maintenu, mais, en ce moment, il n’y a personne [au centre] pour rassembler les gens, se désole-t-il. Les gros problèmes sont l’accès et le besoin d’un lieu de rencontre, une place que les gens peuvent fréquenter sachant que c’est ouvert durant certaines heures la semaine et la fin de semaine. […] Ça pourrait motiver les gens à s’impliquer davantage.»
Avec l’aide d’une consultante indépendante, Val Rita-Harty est sur le point de compléter une étude environnementale et doit déterminer quelle est la meilleure façon de procéder. Pour Alain Robichaud, ceci veut dire que le débat aura lieu au cours des prochaines semaines, mais il n’y a pas de date limite pour l’instant.
«On a des rencontres hebdomadaires pour mettre en place des priorités et un plan d’action pour répondre aux besoins [des résidents], explique l’agent. Aussitôt que le plan est finalisé, on le mettra en marche.»
Par conséquent, Val Rita-Harty sera bientôt à la recherche de financement pour de nouveaux projets. D’après M. Robichaud, le fait que l’Initiative fédérale de développement économique pour le Nord de l’Ontario (FedNor) est officiellement devenue une agence autonome est une excellente nouvelle pour les communautés de la région qui souhaitent obtenir des fonds.
«Les décisions vont venir du Nord et seront prises pour le Nord, croit-il. Puisque ce sera une agence pour la région, les programmes seront plus représentatifs des besoins des organisations et des entreprises.»
Des cadeaux pour Opasatika et Moonbeam
Les gouvernements du Canada et de l’Ontario ont également annoncé l’octroi de plus de 879 000 $ et de 97 000 $ aux municipalités de Moonbeam et Opasatika respectivement.
À l’aube de son 100e anniversaire en 2022, Moonbeam utilisera sa part des fonds pour créer un carrefour communautaire et rénover quelques espaces de sports et plein air.
Pour sa part, Opasatika poursuivra la rénovation de l’ancienne école Ste-Antoine-de-Padoue et construira un nouveau gym de même qu’un terrain de jeu.