«Cette étude est largement positive pour le Nord de l’Ontario», indique-t-on dans le rapport. Les auteurs retiennent qu’il «est possible de convaincre les jeunes issus du Nord de rester dans cette région» et que «la promotion de la nature dans le Nord peut convaincre la jeunesse du Nord de l’Ontario de rester dans la région».
Le rapport, intitulé Sondage sur l’exode des jeunes du Nord de l’Ontario souligne notamment que 48 % des participants déclarent vouloir demeurer sur place et seulement 25 % des anglophones et 20 % des francophones affirment vouloir partir.
Le concept du «boomerang», dont le retour des gens dans leur communauté d’origine «existe bel et bien», peut-on lire. Malgré cela, une majorité de participants indique connaitre quelqu’un qui a quitté sa communauté pour vivre ailleurs et deux tiers indiquent connaitre quelqu’un qui est revenu y vivre.
Cependant, on apprend que le choix des entreprises et les demandes d’emploi sont des facteurs importants qui préoccupent les participants. Environ 43 % des anglophones ont indiqué que les possibilités d’emploi «faisaient partie des éléments indispensables pour convaincre les jeunes de rester dans leur communauté».
Dans le sondage, les participants disent que le sport est fréquemment mentionné comme un loisir à développer dans les communautés, «tout comme les clubs de jeunes, les boites de nuit et les restaurants».
Le sondage révèle également que le Nord de l’Ontario a plusieurs jeunes entrepreneurs : environ 47 % des participants anglophones et 43 % des participants francophones expriment le désir de se lancer en affaires.
Le sondage dévoile aussi ce que les jeunes n’apprécient pas du Nord de l’Ontario. Il n’y a rien à faire selon 22 % des participants anglophones et 35 % des participants francophones.
Les recommandations de l’Institut des politiques du Nord visent les trois niveaux de gouvernement. Il faut «focaliser sur l’attraction d’entreprises dans la région et fournir l’infrastructure nécessaire, y compris en matière de transport en commun».
Le sondage compte un total de 146 répondants à l’enquête en anglais et 40 répondants à l’enquête en français. Environ 73 % de l’échantillon francophone avait 18 ans ou moins. Environ 55 % des participants anglophones avaient 26 ans ou plus. Les répondants se situent à Hearst, dans le Grand Sudbury à, Timmins et à Sault-Ste-Marie.
Ne manquez rien de ce que nous publions sur le site.
Le Voyageur offre une vue d’ensemble de la francophonie et de la vie dans le Nord-Est de l’Ontario.