Les élèves de 12e année auront seulement besoin de compléter 20 heures de bénévolat cette année, au lieu des 40 heures habituelles, pour obtenir leur diplôme. Le ministère de l’Éducation de l’Ontario a notifié les conseils scolaires du changement dans une note de service le 2 octobre.
La pandémie pose de nouveaux défis pour trouver des occasions de bénévolat. Les opportunités du passé ne sont pas toutes disponibles et celles qui sont encore là ne présentent pas nécessairement la même expérience. Avec le nouveau règlement, les élèves auront moins de difficulté à combler leurs heures de bénévolat.
Certains élèves font leurs 40 heures tout au long de leur secondaire, mais d’autres, pour diverses raisons, en ont encore beaucoup à faire en 12e année. Alors que la pandémie a réduit les possibilités, le ministère a aussi allégé les exigences.
L’important, selon le directeur de communications du Conseil scolaire catholique de district des Grandes-Rivières, Richard Loiselle, ce n’est pas le nombre d’heures, mais l’expérience elle-même. «C’est ça qu’il ne faut pas oublier. Le fait d’avoir fait des heures de service communautaire, est-ce que tu reconnais que comme citoyen, tu as une part à jouer pour être au service des autres.»
Les élèves, les parents, le personnel et les conseils scolaires doivent tout de même redoubler d’imagination pour trouver de nouvelles façons de faire du bénévolat.
«Les élèves peuvent faire plein de choses. Ils sont très habiles au niveau technologique, donne en exemple M. Loiselle. C’est peut-être une occasion en or d’aider des gens qui sont moins adeptes au niveau technologique.»
S’il y a maintenant plus d’opportunités à rendre service en ligne, il reste des occasions de bénévolat en personne. Dans ces cas, il faut s’assurer que les règles d’écart sanitaire et de port du masque sont respectées.
Richard Loiselle voit aussi une nouvelle souplesse dans ce qui peut compter comme heures de bénévolats. Habituellement, seules des activités hors des heures de classe, du travail à temps partiel ou du quotidien de l’élève peuvent compter. «Mais, si c’est un plus grand frère qui doit accompagner son petit frère à l’école, ça peut représenter une demi-heure d’être au service des autres.» Dans ce genre de cas, il faut aussi s’entendre avec la direction de son école.
Un courriel envoyé aux parents par l’équipe d’orientation de l’École secondaire Macdonald-Cartier de Sudbury confirme la nouvelle souplesse.
On y retrouve quelques exemples. «Certaines activités pourront être acceptées durant la journée scolaire (veuillez vérifier avec la direction ou une conseillère en orientation pour l’approbation AVANT l’activité). Des tâches habituelles (p. ex., aider un frère ou une sœur avec leurs travaux scolaires, accompagner un jeune enfant à l’école). Un maximum de 10 heures de travail rémunéré pourrait compter si tu complètes un exercice de réflexion indiquant comment ton travail a contribué au service de la communauté.»
Pour cette dernière suggestion, les élèves qui travaillent dans une épicerie ou tout magasin resté ouvert pendant le confinement pourraient facilement y arriver.
L’équipe suggère aussi de consulter ELAN Ontario pour des suggestions de bénévolat, comme devenir mentor en technologie auprès des ainés.