Vanessa Sauvé a accumulé 1300 heures de bénévolat pendant ses quatre années du secondaire. Ce chiffre a valu le Prix du lieutenant-gouverneur pour l’action bénévole à cette finissante du Collège Notre-Dame de Sudbury.
«Je savais que je voulais travailler quand j’aurais 16 ans, alors j’ai commencé immédiatement et j’ai fini mes 40 heures en 9e année, juste pour ne pas m’inquiéter. Mais là, j’ai trouvé plus de temps et j’aimais ça, alors j’ai continué.»
Ses heures ont été faites entre autres au parlement des élèves du Collège Notre-Dame, en assistant son enseignante de danse pendant des cours, à la paroisse St-Jean-de-Brébeuf et en aidant tout plein de gens de son entourage.
«J’aime parlé à différentes personnes, je suis quelqu’un de vraiment ouvert [à parler à tout le monde]. Alors c’était l’fun de rencontrer différentes personnes.» Un trait de personnalité qu’elle croit lui donnera un avantage dans son domaine d’étude : l’administration à l’Université Laurentienne.
Elle a dû ralentir ses activités bénévoles au début de la pandémie, mais a continué à donner des heures au parlement des élèves jusqu’à la fin.
Elle a repris quelques activités récemment et a bien l’intention de continuer à faire du bénévolat. «C’est devenu un passetemps», précise-t-elle. Sa famille entière est de nature généreuse et ils vont parfois servir les repas au Centre du samaritain, par exemple.
Vanessa Sauvé croit que cette exigence du système d’éducation de l’Ontario est importante. «Je trouve que les gens doivent savoir comment faire des faveurs pour d’autres personnes sans avoir quelque chose qui te revient. L’idée de pay-it-forward.» Le bénévolat peut être une activité amusante à faire avec un groupe d’amis, dit-elle.