Le texte suivant est paru il y a exactement 50 ans, dans l’édition du 29 septembre 1971 du Voyageur. L’équipe suivait à l’époque la crise scolaire de Sturgeons Falls. Les moyens de pression des élèves francophones avaient commencé quelques semaines plus tôt.
Deux directeurs d’écoles à Sturgeon Falls
La Commission Scolaire de Nipissing a désigné M. Dave Lafleur comme directeur de l’école secondaire française (bilingue) de Sturgeon Falls et M. Ralph Perrin comme directeur de l’école secondaire anglaise du même endroit.
Ceci indique qu’une entente est intervenue entre la Commission scolaire et l’Association d’Education de l’Ouest Nipissing. Les deux écoles seront entièrement distinctes l’une de l’autre avec une administration séparée pour chacune. Les deux écoles auront leurs propres bureaux d’administration, malgré qu’elles soient, l’une et l’autre, sous le même toit.
Le programme scolaire français sera mis au point selon les besoins des étudiants francophones. Les professeurs seront engagés selon les nécessités et ne seront responsables qu’au [directeur] francophone. Les manuels en langue française devront être disponibles dans le plus bref délai. L’entente couvre aussi plusieurs autres points qui font que l’école française sera entièrement autonome.
Cette solution n’est cependant que temporaire, en attendant la remise des recommandations de la Commission Symons. L’Association d’Education de l’Ouest Nipissing ainsi que le Conseil Etudiant prendront alors les mesures qui s’imposeront si une action gouvernementale n’est pas entreprise dans des délais raisonnables.
Ce texte est les photos ci-dessus ont été publié dans l’édition du 15 septembre 1971 du Voyageur.
Le début de la grève scolaire
Sur les photo en haut, gauche et droite, les élèves de l’école secondaire de Sturgeon Falls commencent la grève à la suite du refus du Nipissing Board of Education d’accéder à la demande d’établir une école secondaire française à Sturgeon, selon les termes du Bill 141. En bas, à gauche, les étudiants ont recouvert l’expression «secondary school» sur le mur de l’école et, à droite, un mannequin de paille représentant M. Tafel, du Conseil Scolaire, un des principaux adversaires du projet.