Les jeunes font pousser différentes espèces dans la cour d’école et avec dans une serre dans une salle de classe. Le projet sert également à renseigner les divers processus naturels et leur impact sur la planète.
«Nous avons commencé par cultiver nos plantes et une fois qu’elles ont poussé, elles ont été transplantées dans des gobelets solos. Quand elles seront plus grandes, nous pourrons les diviser en deux et transférer la moitié dans de grands pots pour les offrir à des entreprises locales», explique le directeur et enseignant de l’École Saint Nom de Jésus, Simon Fortin-Ukrainetz.
«Par ce projet, nous espérons améliorer la qualité de l’air en libérant de l’oxygène dans l’atmosphère et en absorbant du dioxyde de carbone grâce au processus de la photosynthèse. Les plantes peuvent également éliminer les gaz nocifs de l’air», ajoute-t-il.
«De plus, nous espérons attirer de nombreuses abeilles qui sont très importantes pour l’environnement et l’écosystème. Sans elles, les plantes produisent moins de graines et ont un succès de reproduction plus faible.»
Les organisateurs ont récemment approché plusieurs entreprises locales et le Canton de Hornepayne pour appuyer leurs démarches. Grand ou petit, tout le monde joue un rôle en ce qui concerne la santé de la planète.
«Nous avons ciblé une douzaine d’entreprises et de partenaires locaux, dont le gouvernement municipal, l’hôpital, le dépanneur, le bureau de poste, le bureau de santé publique, le garage, la banque et la quincaillerie. Nous voulons impliquer ces entreprises et institutions afin qu’elles puissent tenir un rôle dans notre communauté durable», indique M. Fortin-Ukrainetz.
«Nous avons débuté le projet en salle classe et nous espérons que les entreprises et partenaires assurent les suivis. En initiant les jeunes de Hornepayne aux effets des changements climatiques, nous espérons que la communauté s’inspirera de nos gestes pour ainsi nous assurer un avenir meilleur.»