le Mercredi 27 septembre 2023
le Lundi 27 juin 2022 11:10 Éducation

Demande d’investissement et d’un moratoire sur les fermetures d’écoles

L’École St-Charles Borromée à St-Charles est l'une de ces écoles essentielles aux petites communautés. — Photo : Archives
L’École St-Charles Borromée à St-Charles est l'une de ces écoles essentielles aux petites communautés.
Photo : Archives
Nord ontarien — La Municipalité de Shuniah, près de Thunder Bay, fait partie d’un nombre croissant de communautés du Nord de l’Ontario qui appuient un rapport réalisé par le regroupement Community Schools Alliance. Ce document confirme l’importance des écoles dans les petites communautés.
Demande d’investissement et d’un moratoire sur les fermetures d’écoles
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L’organisation réclame auprès de la province une hausse des montants d’argent investis dans le Fonds d’éducation en milieu rural et dans le Nord pour atteindre 50 millions $.

Les auteurs de l’étude prônent également le maintien d’un moratoire sur les fermetures d’écoles qui sont admissibles à ce programme et que des consultations soient faites avec les conseils scolaires et les regroupements communautaires quant au développement d’une nouvelle formule de financement.

Des petites municipalités du Nord-Est n’ont qu’une seule école à l’intérieur de leurs limites municipales. Pour le village d’Earlton, l’École catholique Assomption est une infrastructure essentielle qui permet d’attirer de nouveaux résidents à venir s’installer dans le Canton d’Armstrong.

«C’est très important l’école, car les enfants d’Elk Lake, de Charlton, de Thornloe et des tous les alentours [dans un rayon de 30 à 50 km] viennent à l’école à Earlton. Ça nous nous aide beaucoup ici», révèle le maire, Jean-Marc Boileau.

L’École élémentaire catholique Mariale de Thorne

Photo : Archives

«Si l’école n’était pas ici, les enfants iraient à New Liskeard ou à Kirkland Lake. Dans les années passées, on avait descendu à 120 élèves à peu près et on avait toutes peurs que l’école ferme. Heureusement ça va bien, parce qu’on a [aujourd’hui] 160 élèves.»

Selon la Fédération culturelle canadienne-française (FCFA), une école de langue française joue toujours un rôle clé dans le développement et l’épanouissement d’une communauté francophone en situation minoritaire. Il s’agit de l’un des piliers du dynamisme et de la continuité.

L’école de langue française est la seule institution scolaire dans huit autres collectivités du Nord-Est, soit les cantons de Bonfield (École élémentaire catholique Lorrain), de McGarry (École catholique St-Louis) et de Moonbeam (École catholique St-Jules), les municipalités de Mattice-Val Côté (École catholique St-François-Xavier) et de St-Charles (École St-Charles Borromée) et les collectivités non enregistrées de Foleyet (École catholique Notre-Dame), de Gogama (École Notre-Dame du Rosaire) et de Thorne (École élémentaire catholique Mariale).