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le Mercredi 26 février 2020 20:10 Francophonie

Le Billochet du jongleur remis à Normand Forest

Me Normand Forest, récipiendaire du Billochet du jongleur 2020 — Photo : Éric Boutilier
Me Normand Forest, récipiendaire du Billochet du jongleur 2020
Photo : Éric Boutilier
Me Forest a une longue liste d’engagements communautaires dans la région de Sudbury.
Le Billochet du jongleur remis à Normand Forest
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Le Centre franco-ontarien de folklore (CFOF) a honoré Normand Forest lors du 27e Souper du patrimoine le samedi 22 février. Me Forest a une longue liste d’engagements communautaires dans la région de Sudbury, qui inclut la présidence de la Fondation de folklore Germain-Lemieux de 1995 à 2019.

Me Forest a reçu le prix Billochet du jongleur, qui célèbre les efforts d’une personne ou d’un groupe à la préservation du folklore franco-ontarien. La Fondation doit à M. Forest l’obtention d’un don substantiel en 1999 du couple Vrébosch (Marie-Blanche Lacombe décédée en 1999 et René Vrébosch décédé en 1986). Ce don constitue la plus importante partie du capital de la fondation, qui permet au CFOF d’organiser certaines de ses activités.

L’avocat né à Verner et diplômé du Collège Sacré-Cœur a également donné de son temps au conseil des régents de l’Université de Sudbury, au Conseil des écoles séparées catholiques romaines de Sudbury et il a fait partie des hommes d’affaires qui ont permis au journal Le Voyageur de survivre à ses problèmes financiers de 1972.

Il a de plus été président de l’Association des juristes d’expression français de l’Ontario (AJEFO). Il y a œuvré «pour faire reconnaitre et éveiller les droits des francophones d’être traitée devant les tribunaux selon leur choix et dans leur langue; et on a abouti à l’avoir; ça a été dur et long, mais on l’a eu».

Lorsque j’étais plus jeune, j’avais à cœur d’être actif dans la communauté. Ça m’activait. Ça faisait partie de mon ADN, j’avais le cœur là et c’est pourquoi j’ai toujours aspiré [à aider].

— Normand Forest
Photo : Éric Boutilier

Puisque sa pratique professionnelle le faisait beaucoup travailler en anglais, il a voulu rester engagé dans la communauté francophone à travers le bénévolat. «Tu essaies de stimuler chez les francophones non pas ta présence, mais la leur, et le fait que leur présence fait partie d’un développement dans la société, et surtout la société canadienne-française.»

Me Forest a également bien connu le père Germain Lemieux, qui lui a donné des leçons de solfège lorsque Normand Forest chantait les messes du matin, un revenu qui lui a permis de payer ses études en droit.

Le Souper du patrimoine est la plus importante activité de collecte de fonds du CFOF. Soixante-douze personnes y ont assisté cette année.

Photo : Éric Boutilier