Les Monuments de la Francophonie de l’Ontario sont appelés à être mis en berne ce samedi 7 mars, jour des funérailles de Réginald Bélair, sur l’invitation de l’Assemblée de la Francophonie de l’Ontario.
Réginald Bélair a été élu sous la bannière libérale de 1988 à 1997 dans la circonscription fédérale de Cochrane-Supérieur, puis de 1997 à 2004 dans Timmins-Baie James (aujourd’hui Algoma-Manitoulin-Kapuskasing). Au cours de son séjour aux Communes, sous le gouvernement de Jean Chrétien, il a été vice-président des comités pléniers, présidant ainsi à plusieurs reprises les activités de la Chambre des Communes (poste aujourd’hui occupé par Carol Hugues) de 2001 à sa retraite de la vie politique. Il a aussi siégé au comité des Ressources naturelles et opérations gouvernementales.
«Il était sans aucun doute respecté pour le travail qu’il a accompli à titre de député et les gens ont toujours parlé de ses réalisations et de ses années de service en termes très élogieux», indique la députée néodémocrate Carol Hugues, qui représente aujourd’hui la circonscription d’Algoma-Manitoulin-Kapuskasing, mise en place en 2004 à la refonte de la carte électorale.
M. Bélair avait débuté sa carrière politique à titre de conseiller municipal de Kapuskasing de 1986 à 1988.
Bien avant d’être un politicien, Réginald Bélair était un homme de poésie, profondément attaché au Nord et très fier de ses racines. Natif d’Opasatika, «là où ce qui donne un sens à la forêt donne un sens à la vie», son père y a tenu le magasin général dès 1927.
Réginald Bélair a quitté son village natal pour étudier les lettres au Collège universitaire de Hearst, dont il a été diplômé en 1970, occuper le poste de gestionnaire des programmes artistiques du Centre régional des loisirs culturels de Kapuskasing, puis devenir adjoint au député libéral Keith Penner, auquel il a succédé. Il a publié deux recueils de poésie : Éclipses (à compte d’auteur, 1973) et Semences (Éditions du Centre régional de loisirs culturels de Kapuskasing, 1984).