Juste à temps pour la Journée internationale des femmes, le Centre de développement de Timmins et le Club Richelieu Les Perles du Nord tiendront un évènement francophone, par et pour les femmes, le samedi 7 mars au Cedar Meadows Resort & Spa. Une journée chargée en activités, dont l’un des objectifs sera de souligner l’importance des femmes dans les postes de direction et en entrepreneuriat.
Pour mettre sur pied l’évènement Femmes entre elles, le Centre de développement de Timmins a obtenu 25 000 $ en subvention du Programme d’appui à la francophonie ontarienne (PAFO). Une centaine de femmes convergeront vers Timmins pour y assister.
Deux femmes ont tenu les rênes pour l’organisation de cette journée : Roxanne Daoust, directrice du Centre de développement, et Sylvie Sylvestre, présidente du Club Richelieu. «Il nous aura fallu un an de préparation, mais tout le monde a mis la main à la pâte», souligne cette dernière.
La présidente est particulièrement fière de voir que la réunion rassemblera des femmes de tous les âges. Des étudiantes de l’Université de Hearst côtoieront des entrepreneures d’expérience ou en devenir. La rencontre, espèrent les organisatrices, permettra de réunir des femmes d’action et ainsi de «favoriser le développement professionnel et personnel» de chacune.
C’est d’ailleurs l’un des mandats que s’est donnés le Centre de développement : de mettre en valeur les possibilités d’entrepreneuriat, notamment pour les femmes. «En général, c’est plus difficile pour une personne et pour une femme en particulier de démarrer une entreprise en milieu minoritaire. Une journée comme celle de samedi est justement conçue pour dire aux femmes francophones qu’elles sont capables d’avoir leur entreprise», souligne Roxanne Daoust.
Si l’objectif du centre est de créer des occasions d’entrepreneuriat et d’encourager le développement économique des communautés locales, «il ne s’agit pas seulement d’une question d’argent», assure encore la directrice. Le Centre investit dans ce qu’il considère être sa plus grande ressource : «les gens de notre communauté».
Un programme étoffé
De 10 h à 21 h, le samedi 7 mars, ce sera un feu roulant d’activités : des conférences sur le leadeurship et le développement de soi, des conseils sur la croissance des entreprises et sur les droits des femmes, un souper et des kiosques mettant en vedette le talent d’artisanes locales, en plus de services offerts par différents organismes communautaires.
Le tout se terminera par un spectacle de Cindy Doire, artiste de Timmins et lauréate en 2019 du Trille Or dans les catégories Meilleure autrice-compositrice solo et Meilleure artiste pop solo.
La vente de billets pour le souper est déjà terminée, mais Sylvie Sylvestre indique qu’il sera possible d’assister aux conférences en se présentant directement sur place samedi.
Du côté des conférencières
Les avocates Suzanne Desrosiers et Oana Cristea donneront un atelier sur les femmes en affaires, Carol Bouchard du Paro Centre pour l’entreprise des femmes prodiguera des conseils dans un autre atelier et les participantes pourront aussi bénéficier du savoir des deux conférencières d’honneur, Brigitte Morel et Caroline Rochon.
Autrice, comédienne, musicienne et conférencière professionnelle, Brigitte Morel a bien l’intention de dire aux femmes de ne pas avoir peur de provoquer les changements qu’elles souhaitent voir dans leurs vies. «Je m’en vais donner une conférence à des femmes qui veulent se réaliser. Le changement, c’est le progrès», assure l’autrice du livre Le Génie est en vous.

De son côté, la coach professionnelle gatinoise Caroline Rochon abordera l’importance de désencombrer sa vie pour faire place à ses rêves : comment désencombrer son espace physique, mais aussi son espace psychologique, sans s’embarrasser de fausses raisons qui nous empêchent d’avancer. «Je suis trop vieille pour retourner aux études, ma santé n’est pas assez bonne pour me permettre de voyager», exemplifie Caroline Rochon.

Au contraire, l’autrice de Moi et mon désordre – Confessions et secrets d’une organisatrice professionnelle estime qu’il faut se donner des outils pour passer à l’action. Lesquels? «Ça, il faut être à Timmins samedi soir pour le savoir!»
Un dernier message
La directrice de l’École catholique Louis-Rhéaume, Daphne Wallbridge, ajoutera son grain de sel à la journée Femmes entre elles en livrant ses conseils sur l’importance d’accorder du temps à son bienêtre personnel. «On ne peut pas donner si notre tasse est vide», illustre l’autrice de Step Up, Step Out.
Elle souligne que plusieurs femmes donnent souvent sans compter, mais qu’elles auraient aussi intérêt à prendre le temps de se ressourcer. «Il faut rendre clair dans sa tête que ce n’est pas capricieux de prendre soin de soi», que ce soit en méditant, en promenant son chien, en lisant ou en pratiquant toute autre activité qui nous fasse sentir bien.
