Il succède à Michel Pagé et April Rosenberger, qui ont coprésidé les Compagnons durant la pandémie.

Humble et reconnaissant de la confiance qui lui a été accordée, il se dit prêt à saisir les opportunités et à relever les défis dans son nouveau rôle.

«J’étais bien honoré que les gens m’aient choisi. Quand tu es choisi par tes pairs, surtout pour diriger une organisation francophone dans une communauté de situation minoritaire comme la nôtre, c’est toujours un honneur et un privilège», explique M. Goyer.

«Je pense que ça va être une belle année. On a certains défis qu’il va falloir relever, mais en général, on en a quand même une très belle équipe en avant de nous».

Avec le départ de plusieurs dirigeants chevronnés, le nouveau président et ses collègues devront trouver quelques personnes pour siéger à la table des décisions. La pénurie de main-d’œuvre dans certaines garderies sera également un enjeu incontournable pour le conseil d’administration. 

«On a perdu de grandes personnes; Alain Legrand, April Rosenberger, Mathieu Perron et puis Michel. Quand tu regardes tout ça, c’est de gros morceaux qui nous quittent», reconnait-il.

«Au niveau des garderies, notre gros défi c’est le recrutement de personnel. Mais on a fait beaucoup l’an passé au niveau de la rétention. Tous nos employés ont [maintenant] des bénéfices au niveau santé, assurance maladie et dentaire qu’ils n’avaient pas avant.»

«C’est d’offrir un environnement de travail qui est sain, qui permet aux gens de se développer, qui permet aux gens d’acquérir de nouvelles connaissances et qui permet aux gens une bonne conciliation travail-famille», poursuit-il.

Le développement d’un plan stratégique et d’une programmation pour les francophones à l’extérieur de North Bay, la possibilité de devenir un organisme porteur pour les nouveaux arrivants pourraient aider les Compagnons dans leur mission de faire rayonner la francophonie dans la région du Nipissing.

Membre du conseil d’administration depuis plusieurs années, M. Goyer a une véritable passion pour la francophonie. Il a fait partie du comité de rassemblement de la coalition S-O-S Montfort, a travaillé pour le sénateur franco-ontarien Jean-Robert Gauthier et a fait ses études en français à l’Université Laurentienne.

Aujourd’hui, M. Goyer dirige la chorale de Saints-Anges et s’implique dans les activités de la paroisse St-Vincent-de-Paul.