Le désaccord qui règne au sein du conseil municipal de Nipissing Ouest a attiré l’attention du ministre des Affaires municipales et du Logement de l’Ontario, Steve Clark. Celui-ci a fait parvenir une lettre à la mairesse Joanne Savage et aux conseillers municipaux le 4 janvier sur le sujet. Le conseil se réunira le 11 janvier pour une réunion spéciale qui aura comme seule sujet la lettre du ministère. (J.C.)
«En tant que ministre des Affaires municipales et du Logement, je souhaite vous rappeler que je m’attends que vous vous acquittiez de vos devoirs et responsabilités afin que les affaires de la municipalité aillent de l’avant et que les services aux résidents se poursuivent. Cette attente inclus votre participation aux réunions du conseil et combler le poste vacant au conseil dès que possible», écrit le ministre.
Le siège du quartier 7, qui représente entre autres Verner, est vide depuis l’été 2020. Le conseil n’a jamais pu s’entendre sur la façon de le combler — le donner à celui qui est arrivé 2e pendant les élections ou tenir une élection partielle — car quatre préfèrent une solution tandis que quatre préfèrent l’autre.
Le conseil municipal n’a tenu aucune réunion depuis le 29 novembre. Toutes les réunions prévues ont été annulées en raison d’un manque de quorum; quatre conseillers ne se présentent plus aux réunions. Ils demandent à la mairesse de retirer un point à l’ordre du jour concernant le directeur général de la Ville, Jay Barbeau. La mairesse dit refuser par souci de transparence.
Dans sa lettre, le ministre rappelle que le conseil aurait dû régler la question du poste vacant au plus tard 60 jours après la démission du conseiller.
Il n’y a pas de menace d’intervention du ministère dans la lettre. Le ministre Clark rappelle seulement que sans réunion, le conseil ne pourra pas s’acquitter de ses responsabilités légales et budgétaires en temps opportun, ce qui pourrait créer un problème de liquidité.
Il offre plutôt l’appui du ministère pour régler la question.
Une résidente avait lancé une pétition pour attirer l’attention du ministère sur la situation. Selon les commentaires recueillis par Le Voyageur, la population est majoritairement frustrée par la situation.