«Je suis ouvert, je suis prêt à avoir ces conversations», a lancé Steven Del Duca, mardi, à propos d’une possible entente entre son parti et le NPD de l’Ontario.
Cette déclaration survient alors que son homologue fédéral Justin Trudeau vient tout juste de conclure une telle entente de principe avec les néo-démocrates de Jagmeet Singh.
Cet accord vise à permettre au gouvernement Trudeau de conserver le pouvoir jusqu’à la fin de son mandat, en 2025.
Steven Del Duca affirme que depuis son ascension à la chefferie du PLO, il a eu l’occasion de collaborer avec les néo-démocrates à de nombreuses reprises, notamment durant des sommets tripartites.
«C’est important. Les gens veulent voir les partis collaborer et travailler au-delà des lignes de partis.»
Est-ce que les néo-démocrates de l’Ontario seraient ouverts à un marché comme celui conclu à Ottawa?
La cheffe Andrea Horwath n’a pas répondu clairement à la question en mêlée de presse, mardi.
Une chose est certaine, toutefois, c’est que Steven Del Duca et elle ont en commun de ne pas vouloir que Doug Ford gouverne l’Ontario pendant quatre ans de plus.
«Il y a une personne que j’ai regardée au cours des quatre dernières années en qui je n’ai pas confiance […], et cette personne, c’est Doug Ford, a lancé M. Del Duca. Peu importe le scénario que les Ontariens décideront de créer le 2 juin, je sais que Doug Ford n’est pas la bonne personne pour ce boulot. Les électeurs ne veulent pas voir les politiciens se concentrer sur eux-mêmes, ils veulent qu’ils se concentrent sur eux.»
Sans répondre à la question d’une possible alliance libéraux-néo-démocrates, Andrea Horwath martèle elle aussi que le Parti progressiste-conservateur de Doug Ford est la pire option pour la province.
«Je n’appuierai jamais au grand jamais un gouvernement Ford. […] La décision ne concerne ni moi, ni Steven Del Duca. Il faut donner aux Ontariens la chance de prendre leur propre décision.»