le Mercredi 27 septembre 2023
le Jeudi 20 août 2020 21:06 Santé

COVID-19 : Mise à jour du 20 aout

Timmins lève son état d’urgence + Fin imminente de la PCU
COVID-19 : Mise à jour du 20 aout
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À la mise à jour matinale du 20 aout, le nombre de personnes qui ont reçu un diagnostic positif de la COVID-19 en Ontario depuis le début des tests était à 41 048 (+72). Le total incluait 37 291 (+76) guérisons et 2793 décès (+1). L’Ontario a effectué 25 917 tests hier.

Aucun nouveau cas aujourd’hui.

Santé publique Sudbury et districts : 93 cas (90 résolus, 2 décès). Dernier cas : 19 aout.

Bureau de santé Porcupine : 72 cas (64 guérisons, 8 décès). Dernier cas : 3 aout.

Bureau de santé du district de North Bay-Parry Sound : 37 cas (36 résolus, 1 décès). Dernier cas : 9 juillet.

Service de santé du Timiskaming : 19 cas (19 résolus, 0 décès). Dernier cas : 29 juillet.

Santé publique Algoma : 27 (27 résolus, 0 décès). Dernier cas : 21 juillet.

Timmins lève son état d’urgence

Timmins n’est plus en état d’urgence, mais ceci ne veut pas dire que les recommandations du Bureau de santé Porcupine prennent fin. «Nous vivons avec cette pandémie depuis six mois à Timmins et il n’y a pas de fin en vu», affirme le maire de Timmins, George Pirie. «Nos citoyens savent que la vie à changé. Il savent que la distanciation sociale et porter un masque est nécessaire. Ils savent qu’ils doivent se lavez les mains souvent.»

L’état d’urgence à Timmins avait été instauré pour que la population soit bien informée de la situation, pour protéger les bénévoles qui s’avançaient pour aider et s’assurer que la Corporation de la Ville de Timmins pouvait répondre rapidement à une situation d’urgence.

Fin imminente de la PCU : l’Assurance-emploi et d’autres mesures prendront le relais

Bruno Cournoyer Paquin – Francopresse 

Le gouvernement fédéral annonce le prolongement de la Prestation canadienne d’urgence jusqu’à la fin septembre. Un programme modifié d’assurance-emploi entrera en vigueur le 27 septembre et trois types de prestations canadiennes de relance économique (PCRÉ) seront introduites pour les travailleurs qui ne sont pas admissibles à l’assurance-emploi.

La ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées, Carla Qualtrough, accompagnée de la ministre des Finances, Chrystia Freeland, en ont fait l’annonce le 20 aout en conférence de presse.

La ministre Qualtrough ajoute que ces nouvelles mesures devraient être adoptées dès le début de la nouvelle session parlementaire, le 23 septembre. Elle précise cependant que les changements au programme d’assurance-emploi pourront être effectués à travers des modifications règlementaires.

Quelques milliards de plus pour assurer la transition

Selon des cadres supérieurs d’Emploi et développement social Canada (EDSC), les nouvelles mesures annoncées seront en vigueur pour une période d’un an. Le cout de la prolongation de la PCU est évalué à 8 milliards $. Les couts des PCRÉ sont présentement évalués à 22 milliards $. À ces sommes s’ajoutent 7 milliards $ pour les modifications proposées à l’assurance-emploi.

Présentement, environ 4,5 millions de Canadiens bénéficient de la PCU, alors que 8,5 millions de personnes y ont eu recours depuis le début de la crise.

Un programme qui a soulevé la controverse

À lire aussi : La Prestation canadienne d’urgence ne fait pas le bonheur des employeurs

Avec la reprise relative de l’emploi au cours des moins de juin et juillet, la PCU avait fait l’objet de nombreuses critiques. Les employeurs et les chambres de commerce lui reprochaient notamment de prévenir le retour au travail et donc de ralentir la reprise économique. Une critique partagée par le Bloc québécois et le Parti conservateur. Les nouvelles mesures annoncées visent donc à favoriser le retour au travail.

À lire aussi : Les heures sont-elles comptées pour la Prestation canadienne d’urgence

À partir du 27 septembre, le seuil d’admissibilité à l’assurance-emploi (AE) sera modifié sous la forme d’un crédit d’heures travaillées. Ainsi, les employés qui auront travaillé 120 heures au cours des 52 dernières semaines pourront avoir accès aux prestations d’AE. Ces dernières sont fixées à un seuil hebdomadaire minimal de 400 $. Le montant de la prestation maximale demeure 573 $. Les prestations seront versées pendant un maximum de 45 semaines.

Par le passé, les critères d’admissibilité à l’assurance-emploi étaient établis selon les conditions du marché du travail dans la région du demandeur. Le programme exigeait au minimum 420 heures travaillées et fixait les prestations hebdomadaires à 55 % des revenus d’emploi.

Tout comme dans le cas du programme habituel, les nouvelles mesures exigent que le demandeur soit à la recherche d’un emploi et permettent à celui-ci de cumuler des revenus d’emploi à celui des prestations. Pour chaque dollar gagné au travail, cependant, les prestations d’AE sont réduites de 50 cents.

Cependant, selon la ministre Qualtrough, l’assurance-emploi ne couvre pas les travailleurs autonomes et les pigistes, ce qui aurait laissé des millions de personnes sans mesures de soutien.

En conséquence, la PCU se voit remplacée par la Prestation canadienne de relance économique pour les travailleurs qui ne sont pas admissibles à l’assurance-emploi et ne peuvent retourner au travail à cause de la COVID. La PCRÉ offre à ces travailleurs 400 $ par semaine pour un maximum de 26 semaines.

Tout comme dans le cas des nouvelles mesures d’assurance-emploi, les demandeurs de la PCRÉ devront être à la recherche d’emploi. Ils pourront aussi cumuler la prestation avec des revenus de travail. Ils devront toutefois rembourser 50 cents pour chaque dollar gagné au-delà de 38 000 $ de revenus annuels nets au moment de produire leur déclaration de revenus.

Deux autres types de prestations de relance économique s’ajoutent à la PCRÉ : la Prestation canadienne de maladie pour la relance économique (PCRÉ de maladie) et la prestation canadienne de relance économique pour les proches aidants (PCRÉ proches aidants).

La PCRÉ de maladie offre 500 $ par semaine pendant deux semaines aux travailleurs qui sont touchés par la COVID-19 et doivent s’isoler. Une personne ne pourra la réclamer qu’une fois, et les critères d’admissibilité seront les mêmes que pour la PCU.

La PCRÉ proches aidants vise à appuyer les personnes qui doivent s’absenter du travail pour prendre soin d’un enfant de moins de douze ans ou d’une personne à charge parce que les garderies ou les écoles sont fermées à cause de la COVID-19. La prestation offre 500 dollars par semaine à ces travailleurs, pour une période maximale de 26 semaines. Les personnes qui désirent garder leurs enfants à la maison si les écoles sont ouvertes ne sont pas admissibles.

Plus de détails à venir…