le Jeudi 28 septembre 2023
le Dimanche 1 novembre 2020 23:40 Santé

COVID-19 : Mise à jour du 1er novembre

+4 au total dans le Nord + Nouvelle date pour la contamination potentielle dans un autobus d’Ontario Northland + Hearst déclare l’état d’urgence + COVID-19 et français en Ontatrio
COVID-19 : Mise à jour du 1er novembre
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À la mise à jour matinale du 1er novembre, le nombre de personnes qui ont reçu un diagnostic positif de la COVID-19 en Ontario depuis le début des tests était à 76 707 (+1015 samedi et +977 dimanche). Le total incluait 65 581 (+1662 en deux jours) guérisons et 3145 décès (+18 en deux jours). Il y a 350 personnes hospitalisées, dont 72 aux soins intensifs. L’Ontario a effectué 37 133 tests hier.

  • Santé publique Sudbury et districts : +2, 127 cas (120 résolus, incluant 2 décès). Un des cas est en lien avec un cas connu, l’autre est un cas de contamination communautaire.
  • Bureau de santé Porcupine : +1, 99 cas (82 guérisons, 9 décès). Le cas est à nouveau dans la région de Hearst, Hornepayne.
  • Bureau de santé du district de North Bay-Parry Sound : 47 cas (46 résolus, 1 décès). Dernier cas : 21 octobre.
  • Service de santé du Timiskaming : 17 cas (17 résolus, 0 décès). Dernier cas : 5 octobre.
  • Santé publique Algoma : +1, 44 (41 résolus, 0 décès). Le bureau d’Algoma change la date d’une exposition potentielle dans des autobus d’Ontario Northland. La date originale des trajets affectés était le 26 octobre, or le service prévient que le potentiel de contamination pour des passagers ayant voyagé dans des autobus d’Ontario Northland le est plutôt pour le 25 octobre. Les trajets précis sont : départ de Toronto vers Sudbury à 11 h, rangées 1 à 5; départ de Sudbury vers Spragge à 17 h 30, rangé 1 à 5; navette de Spragge vers Elliot Lake, rangée 1 à 6.

Hearst déclare l’état d’urgence

La Ville de Hearst a déclaré l’état d’urgence le 31 octobre en raison de la multiplication des cas dans la ville au cours de la dernière semaine. Une hausse qui a même entrainé la fermeture des locaux du Bureau de santé Porcupine dans la municipalité. Cette annonce sert surtout à prévenir les résidents que la situation est grave, qu’ils doivent redoubler de vigilance et que la Police provinciale de l’Ontario circulerait pour faire respecter les limites de personnes dans les rassemblements (10 personnes à l’intérieur, 25 à l’extérieur). La nouvelle a entrainé l’annulation de certaines activités pour l’Halloween, mais pas la cueillette de bonbons. Hearst n’avait presque pas eu de cas pendant la première vague de COVID-19.

 

COVID-19 et français : malgré des «lacunes», Mulroney assure qu’elle travaille très fort

Émilie Pelletier — Initiative de journalisme local

Chaque fois que les médias francophones de la galerie de presse de Queen’s Park affirment n’avoir reçu qu’en anglais les informations importantes liées à la COVID-19, la ministre des Affaires francophones, Caroline Mulroney, en discute avec le ou la ministre en question, a-t-elle assuré au Droit lors d’une entrevue téléphonique accordée cette semaine.

La ministre des Affaires francophones l’admet elle-même : le gouvernement Ford continue de vivre des lacunes dans la diffusion des documents et des informations liés à la pandémie en français.

Lorsqu’un ministère tient un «briefing technique», il envoie la plupart du temps un document aux journalistes contenant des informations essentielles à la compréhension.

Or, il arrive souvent que ces documents ne soient envoyés qu’en anglais, ou que les médias francophones doivent faire la demande pour recevoir la version française.

Par exemple, lorsque le gouvernement a dévoilé, après plusieurs semaines d’attente, son plan de préparation à la deuxième vague de la COVID-19, les francophones de l’Ontario n’ont reçu le document que 24 heures après les anglophones.

Parfois, rarement, il arrive même que les documents ne sont tout simplement jamais envoyés en français. «On a du travail à faire dans ce domaine-là», accorde la ministre Mulroney.

Mais cette dernière assure que les francophones n’ont pas été oubliés ou relégués au second plan dans le contexte de la pandémie. «J’ai travaillé très fort pour m’assurer qu’on ait la traduction simultanée, ce qui représentait une première dans notre histoire. Ça a été très bien reçu par l’AFO (Assemblée de la francophonie de l’Ontario).»

Elle ajoute aussi que son gouvernement et son ministère travaillent «très fort pour répondre à la crise sanitaire et aussi pour répondre aux questions des journalistes».

Le gouvernement Ford s’est-il penché sur la question de l’absence d’intervenants francophones au sein de l’équipe de santé publique de la province?

Mme Mulroney n’a pas de réponse directe à cette question, mais elle souligne néanmoins avoir des conversations régulières avec les ministres de la Santé Christine Elliott et des Soins de longue durée Merrilee Fullerton «sur les besoins des francophones».

Même si la ministre des Affaires francophones juge qu’il est «un peu trop tôt» pour dire si oui ou non, la pandémie est plus difficile pour les francophones de la province, elle souligne l’impact important qu’elle a eu sur la communauté. «L’AFO mesure l’impact sur la communauté francophone, je suis en contacts réguliers avec l’AFO et sur les études qu’elle fait, mais je n’ai pas pu comparer avec les autres communautés. Je ne peux pas vous dire si l’impact a été plus grand sur les francophones, mais je sais que c’est significatif.»