À la mise à jour matinale du 5 novembre, le nombre de personnes qui ont reçu un diagnostic positif de la COVID-19 en Ontario depuis le début des tests était à 80 690 (+998). Le total incluait 69 137 (+984) guérisons et 3195 décès (+13). Il y a 381 personnes hospitalisées, dont 86 aux soins intensifs. L’Ontario a effectué 35 754 tests hier.
- Santé publique Sudbury et districts : +9, 142 cas (124 résolus, incluant 2 décès). Seulement deux cas sont dus à la contamination communautaire. Les sept autres ont été en contact avec un cas connu.
- Bureau de santé Porcupine : 99 cas (86 guérisons, 9 décès). Dernier cas : 1er novembre.
- Bureau de santé du district de North Bay-Parry Sound : +1, 49 cas (46 résolus, 1 décès). Il s’agirait d’un cas de contamination communautaire.
- Service de santé du Timiskaming : 17 cas (17 résolus, 0 décès). Dernier cas : 5 octobre.
- Santé publique Algoma : 47 (43 résolus, 0 décès). Dernier cas : 4 novembre.
À quoi rêve-t-on en temps de COVID?
Agence Science-Presse (www.sciencepresse.qc.ca)
Si vos rêves ne sont plus les mêmes depuis le début de la pandémie, vous n’êtes pas seuls. Et si vous êtes plutôt de ceux qui ne se souviennent pas de leurs rêves, sachez que ceux qui s’en souviennent, eux, ne rêvent pas juste de virus.
«J’ai rêvé que l’école m’avait contacté pour me dire qu’ils avaient décidé que toute la classe allait venir chez moi et que j’étais censée leur enseigner tant que l’école resterait fermée.» C’est l’un des rêves rapportés récemment par le New York Times, dans un reportage sur une recherche sur les «rêves pandémiques».
La psychologue de l’École de médecine de l’Université Harvard, Deirdre Barrett, à qui l’on doit l’expression «rêves pandémiques», raconte avoir fait remplir des milliers de questionnaires à différentes personnes, dont cette mère d’un enfant de 10 ans. Et bien que ces questionnaires ne permettent pas de mettre de chiffres sur le phénomène, ils sont suffisants à ses yeux pour conclure à l’existence de «décalages dans le contenu des rêves entre le début de la pandémie et les mois plus récents. C’est un aperçu de ce qui inquiète les gens à différents moments pendant l’année».
La revue scientifique Dreaming, dont Barrett est la rédactrice en chef, a publié quatre études en septembre sur le sujet, dont une sur les rêves aux États-Unis et une sur ceux en Italie. On y trouve plus de ressemblances que de différences, les difficultés au quotidien étant de toute évidence les mêmes, d’un pays à l’autre. Sans parler des angoisses : «J’ai regardé mon estomac et j’ai vu des lignes d’un bleu foncé. Je me suis “rappelé” que c’étaient les premiers signes d’une infection à la COVID». Ou bien : «je suis amenée à un test de COVID-19. Mais c’est un examen à choix multiples et je ne peux trouver aucune des bonnes réponses. Ils me disent que j’ai échoué et que j’ai la maladie.»
Il y aurait par contre des différences hommes-femmes dans une des études selon Barrett. Les rêves des femmes seraient plus souvent négatifs que ceux des hommes et montreraient un plus haut niveau d’anxiété — encore que, pour les deux groupes, le niveau d’anxiété soit plus élevé qu’avant la pandémie. Mais pour plusieurs personnes, le fait de réaliser à quel point leur rêve avait été exagéré — non, votre maison ne sera pas transformée en un centre de dépistage — les aidait à en rire et à relativiser.
Et il y a tout de même des rêves agréables : ils mettent en scène des réunions de famille ou d’amis, ou l’élimination du virus : «j’ai rêvé que le [virus] faisait de la musique et donc, pour trouver un remède, les scientifiques devaient composer une mélodie qui s’accordait avec celle que le virus produisait.»