À la mise à jour matinale du 27 mai, le nombre de personnes qui ont reçu un diagnostic positif de la COVID-19 en Ontario depuis le début des tests était à 527 180 (+1135). Le total incluait 501 942 (+2302) guérisons et 8697 décès (+19). Il y a 1072 (-1) personnes hospitalisées, dont 650 (-22) aux soins intensifs.
- Santé publique Sudbury et districts : +3, 2082 cas (2050 résolus, incluant 30 décès).
- Bureau de santé Porcupine : +24, 1225 cas (919 guérisons, 26 décès).
- Bureau de santé du district de North Bay-Parry Sound : +3, 445 cas (412 guérisons, 4 décès).
- Service de santé du Timiskaming : 203 cas (198 résolus, 2 décès).
- Santé publique Algoma : +2, 392 cas (371 résolus, 6 décès).
Un calcul de l’efficacité des masques
Mieux vaut tard que jamais, diront certains : une étude confirme à quel point le port du masque réduit les risques de transmission du coronavirus.
Ce n’est pas le fait que le masque soit une mesure préventive efficace qui est en cause : la chose a été établie il y a longtemps. Mais la difficulté a toujours été de mesurer à quel point — et surtout, dans quels lieux. Dans le cas de ce coronavirus, cela implique de tenir compte de deux paramètres qu’il a fallu découvrir au fil des mois : quelle est la charge virale à partir de laquelle une personne est plus à risque d’être infectée — d’où ces règles sur les 15 minutes de proximité — et quels sont les lieux les plus à risque — d’où ces débats sur la mauvaise ventilation d’une salle de classe.
Pour développer leur modèle mathématique, les chercheurs de quatre pays dont l’étude est parue le 20 mai dans Science, se sont concentrés sur la quantité de particules qui peuvent être émises par une personne contaminée pendant une durée de temps pouvant aller jusqu’à 30 minutes.
En supposant que les deux personnes portent un masque, le résultat est que, dans la plupart des situations, même de simples masques réduisent de façon notable le risque de transmission du virus. Notre analyse, écrivent-ils, «montre que l’efficacité des masques dépend fortement du niveau de probabilité d’infection et de l’abondance de virus».
Il faut se rappeler que seule une petite partie des gouttelettes expulsées par une personne contiennent un virus, et que parmi les virus qui pénètrent les cavités nasales d’une autre personne, seule une partie y élira domicile et se multipliera. Autrement dit, «l’abondance du virus» est un facteur-clef et c’est pourquoi la probabilité d’infection est plus élevée quand on est plus près d’une personne — et quand on est à l’intérieur plutôt qu’à l’extérieur.
C’est donc dans les environnements, comme un lieu fermé avec beaucoup de personnes, ou bien un établissement de santé, que la probabilité d’infection est à son niveau le plus élevé, au point où c’est là, évaluent les chercheurs, que le fameux masque N95 devient plus important, pour sa capacité à réduire de façon encore plus grande que les autres masques la quantité des particules virales qui se retrouvent en suspension dans l’air.
Suivant la même logique, concluent les chercheurs, réduire la probabilité d’infection implique que ces masques soient utilisés conjointement avec «d’autres mesures préventives, comme la ventilation et la distanciation sociale».